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Le passage aux 35 heures en janvier 2000 a bouleversĂ© la sociĂ©tĂ© et les entreprises françaises. Vingt ans aprĂšs, la durĂ©e lĂ©gale du travail reste inchangĂ©e et sa mise en oeuvre a Ă©tĂ© "digĂ©rĂ©e", mĂȘme si la lĂ©gislation a beaucoup Ă©voluĂ©, permettant de nombreux amĂ©nagements."Totem pour les uns, tabou pour les autres", les 35 heures constituent toujours le seuil de dĂ©clenchement des heures supplĂ©mentaires, lesquelles donnent droit Ă un salaire majorĂ©, rappelle Christophe NoĂ«l, avocat en droit du travail interrogĂ© par l' lois Aubry sur les 35 heures de travail hebdomadaires, applicables en 2000 pour les entreprises de plus de 20 salariĂ©s et en 2002 pour les autres, prĂ©voyaient Ă©galement la possibilitĂ© d'annualiser le temps de travail heures par an et de le gĂ©rer sous forme de forfait-jours."L'annualisation du temps de travail a Ă©tĂ© une avancĂ©e trĂšs forte pour les entreprises, cela leur a offert plus de flexibilitĂ©", soutient Eric Heyer, Ă©conomiste Ă l' de gagnants que de perdants"-"Les grands entreprises industrielles, qui pouvaient plus facilement se rĂ©organiser, qui avaient beaucoup d'Ă©quipements et des salaires modestes pour profiter des baisses de cotisations, Ă©taient gagnantes. En revanche, une petite entreprise de services avec des salariĂ©s trĂšs bien payĂ©s Ă©tait perdante", explique-t-il. Dans la fonction publique, la mise en oeuvre a Ă©tĂ© plus rigide, voire "catastrophique dans les hĂŽpitaux" faute d'anticipation, se souvient l'Ă©conomiste."Mais globalement, il y a eu macro-Ă©conomiquement un peu plus de gagnants que de perdants", juge M. Heyer. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, "l'Ă©conomie française s'est beaucoup mieux comportĂ©e que ses partenaires europĂ©ens Ă croissance donnĂ©e, on a créé plus d'emplois selon l'Insee-", mĂȘme si cette rĂ©forme "a coĂ»tĂ© cher aux finances publiques".RĂ©guliĂšrement vilipendĂ©es, les 35 heures, en tant que durĂ©e lĂ©gale du travail, "n'ont jamais Ă©tĂ© remises en cause", souligne Christophe NoĂ«l. "Ce qui a Ă©normĂ©ment Ă©voluĂ© en revanche, ce sont tous les amĂ©nagements possibles concernant le temps de travail dans les entreprises", relĂšve l'avocat qui dĂ©plore une "inflation lĂ©gislative avec une vingtaine de lois en vingt ans".Parmi elles, "les lois Fillon de 2003 qui dĂ©tricotent les 35 heures", selon Eric Heyer. "L'entreprise a alors le droit de rester aux 39 heures ..., le surcoĂ»t des heures supplĂ©mentaires baisse et elle reçoit des aides. Puis en 2007, avec la loi Tepa sous Nicolas Sarkozy, on dĂ©tricote encore en faisant du +travailler plus pour gagner plus+, en incitant Ă faire des heures supplĂ©mentaires", Ă©grĂšne l' grĂ© des nouvelles lĂ©gislations, les accords d'entreprise priment de plus en plus sur la loi et permettent de la contourner, en particulier dans les grandes que 35 heures-"L'objectif a Ă©tĂ© de favoriser les entreprises pour qu'elles ne soient pas trop pĂ©nalisĂ©es par ces dispositions", analyse Me NoĂ«l, et au final elles "ont plutĂŽt bien digĂ©rĂ© les lois Aubry. Tout le monde s'y est retrouvĂ© les entreprises parce qu'il y avait des amĂ©nagements possibles, des dĂ©rogations et des aides financiĂšres, et il y a eu un avantage Ă©norme pour les salariĂ©s."De nombreux Français ont vu leur quotidien, leur rapport au travail changer. "Soudainement on s'est souciĂ© de la vie privĂ©e des gens, le travail n'Ă©tait plus forcĂ©ment l'unique ambition pour sa vie, on a compris que les salariĂ©s n'Ă©taient pas corvĂ©ables Ă merci", relate Me amĂ©nagements successifs ont nĂ©anmoins conduit Ă un constat, dressĂ© en 2016 par un sondage Randstad "en France, 70 % des salariĂ©s Ă temps plein travaillent plus de 35 heures par semaine".Selon l'Insee, en 2018, la durĂ©e hebdomadaire du travail Ă©tait de 37,3 heures en moyenne en France hors Mayotte, dont 40,5 heures pour les personnes Ă temps complet. Parmi les non salariĂ©s, elle atteignait 54 heures par semaine chez les agriculteurs et 45,9 heures chez les artisans, commerçants et chefs d'entreprise. Pour les salariĂ©s Ă temps complet, la moyenne Ă©tait de 39,1 084144 - Paris AFP - © 2020 AFP
Lété n'avait pas encore commencé et on ressentait déjà une grosse chaleur. Le 15 juin 2022 a eu lieu la premiÚre canicule. Jamais une
Sujet 35h par semaine ça fait quoi comme horaires ? H0lden6 MP 28 novembre 2017 Ă 133526 On compte ou pas la pause dej ? DeoFavente MP 28 novembre 2017 Ă 133658 Non on compte pas la pause dej 410ed2 MP 28 novembre 2017 Ă 133748 Ăa fait un horaire d'esclave xxthebest92xx MP 28 novembre 2017 Ă 133842 Je fais 6-12h en comptant la pause de 20min. Ca fait 5h40 H0lden6 MP 28 novembre 2017 Ă 134630 Aion MP 28 novembre 2017 Ă 134901 pause dĂ©jeuner ne compte pas, comme les pauses heures, ca dĂ©pend, sur 5 jours, 4, jours, 6 jours, 3 jours ?ca peut te faire un bon 9h-12h / 13h-17h sur une base de 7heures par jour ou encore ca peut aussi etre du 13h / 20h ou encore du 6h / 13h . Tout dĂ©pend de ton contrat de travail et des heures d'ouverture de la sociĂ©tĂ© Message Ă©ditĂ© le 28 novembre 2017 Ă 135036 par Aion H0lden6 MP 28 novembre 2017 Ă 135245 En fait ça fait 9h-17h30 en comptant 1h30 de pause dej ? boobz_meteorite MP 28 novembre 2017 Ă 135315 35h par semaine et le mec croit qu'on compte les pauses Aion MP 28 novembre 2017 Ă 135321 Le 28 novembre 2017 Ă 135245 H0lden6 a Ă©crit En fait ça fait 9h-17h30 en comptant 1h30 de pause dej ?oui, mais pose la question a ton employeur/RH maximateur MP 28 novembre 2017 Ă 135333 je sais pas je fais du 50h par semaine Aion MP 28 novembre 2017 Ă 135401 Le 28 novembre 2017 Ă 135333 Maximateur a Ă©crit je sais pas je fais du 50h par semaineToi aussi tu as un forfait jour ? Pseudo supprimĂ© 28 novembre 2017 Ă 135457 Ăa peut faireDu lun au dimanche 6h-9h puis 14h-16h Frostboul MP 28 novembre 2017 Ă 135757 35h par semaine, ça te fait 7h de taff. 9h-12h // 13h30-17h30 maximateur MP 28 novembre 2017 Ă 135840 [135333] je sais pas je fais du 50h par semainenon 2 tafs dont un en auto entrepreneur Huksy MP 28 novembre 2017 Ă 140818 padre12 MP 28 novembre 2017 Ă 140948 AmpouleQium MP 28 novembre 2017 Ă 141056 Carlo_Neukoelnn MP 28 novembre 2017 Ă 141315 Le 28 novembre 2017 Ă 135245 H0lden6 a Ă©crit En fait ça fait 9h-17h30 en comptant 1h30 de pause dej ?1h30 de pause dĂ©j! Cette perte de temps! Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
Lasemaine de travail habituelle est de 39 heures et 24 minutes. Depuis 2002, la durée légale du travail est fixée à 35 heures hebdomadaires dans toutes les entreprises théoriquement. Car
PubliĂ© le 01/02/2015 Ă 1032, Mis Ă jour le 01/02/2015 Ă 1315 En 2000, annĂ©e de la crĂ©ation de la loi sur les 35 heures, comme aujourd'hui, la durĂ©e moyenne hebdomadaire de travail, en France, avoisine les 39 heures 63291339/maxhalanski - Fotolia InterprĂ©tation, calcul, analyse et surtout anticipation. Un ouvrage liste les nombreuses erreurs commises par Martine Aubry au moment de crĂ©er la loi sur les 35 heures, malgrĂ© les Ă©tudes qui en soulignaient les dangers.C'est de la folie, on va dans le mur» pour les chefs d'entreprise, C'est super, je vais bĂ©nĂ©ficier de plus de temps libre sans que mon salaire soit affecté» pour les employĂ©s ou encore On va se faire avoir» pour les ouvriers. Telles sont les rĂ©actions Ă propos des 35 heures que JĂ©rĂŽme Dutel a pu recueillir durant sa carriĂšre professionnelle dans le secteur privĂ©. Dans son dernier ouvrage, 35 heures, 35 erreurs Les Ă©ditions de Passy, cet ancien directeur commercial de multinationales spĂ©cialisĂ©es dans les hautes technologies informatiques a listĂ© 35 erreurs qui ont conduit Ă la crĂ©ation de cette loi. Le Figaro en a retenu Dutel, auteur de l'ouvrage 35 heures, 35 erreurs Diminuer la durĂ©e du travail sans changer les salairesA l'origine de cette loi sur les 35 heures, une erreur de calcul que pointe JĂ©rĂŽme Dutel la loi oblige les entreprises Ă diminuer la durĂ©e du temps de travail des personnels, sans changer leur salaire. D'oĂč un renchĂ©rissement de 11% du coĂ»t du travail alors que la productivitĂ© par personne ne change pas. Cette situation a amenĂ© les pouvoirs publics Ă accorder des aides aux entreprises pour compenser les hausses de salaires, explique JĂ©rĂŽme Dutel. Dans bien des cas, cela a Ă©normĂ©ment pesĂ© sur les comptes des entreprises. Beaucoup d'entre elles se sont retrouvĂ©es Ă la limite de la survie et ont dĂ» dĂ©localiser leur activité». Les effets inverses de ceux que cette loi devait erreur lourde de consĂ©quences puisqu'elle impacte Ă©galement le financement des retraites. Qui dit stagnation des salaires, dit Ă©galement stagnation des cotisations pour les retraites et donc tensions sur un dispositif dĂ©jĂ en dĂ©ficit. Ceux qui travaillent payent les retraites des retraitĂ©s, rappelle JĂ©rĂŽme Dutel. En limitant le temps de travail, la loi sur les 35 heures rĂ©duit aussi le montant collectĂ© pour le financement des retraites». Absence de dialogue socialL'auteur dĂ©plore que Martine Aubry, ex-ministre des Affaires sociales du gouvernement Jospin, Ă l'initiative de la loi sur les 35 heures, n'ait pas plus concertĂ© les partenaires sociaux Ă ce sujet. JĂ©rĂŽme Dutel rappelle, Ă ce sujet, que le prĂ©sident du CNPF l'ancĂȘtre du Medef de l'Ă©poque n'est autre que l'ancien patron de...Martine Aubry chez Pechiney, Ă savoir Jean Gandois. AveuglĂ© par ses bonnes relations avec Martine Aubry chez Pechiney, Jean Gandois a Ă©tĂ© mis devant le fait accompli pour signer les 35 heures sans qu'il n'y ait eu le moindre dialogue entre eux. Ce qui n'a pu que nuire Ă l'efficacitĂ© de cette loi et surtout Ă sa rĂ©elle justification». Des Ă©lĂ©ments que confirme le rapport du sĂ©nateur UMP Louis Souvet. PubliĂ© en 1998, il dĂ©nonce le passage en force de cette loi qui traduit une volontĂ© politique qui entend s'imposer aux rĂ©alitĂ©s sociales et Ă©conomiques». Avec notre niveau de salaire, nous n'avons pas le droit de manifester »Un patron Ă la fin des annĂ©es 1990DĂ©sireux de ne pas choquer l'opinion publique avec une manifestation, les chefs d'entreprise ont laissĂ© faire. Avec notre niveau de salaire, nous n'avons pas le droit de manifester. Ce serait se moquer des ouvriers, ce serait les provoquer», explique un patron Ă JĂ©rĂŽme Dutel. Quinze ans plus tard, les mentalitĂ©s ont bien Ă©voluĂ© puisqu'en dĂ©cembre dernier, le patronat s'est mobilisĂ© pendant une semaine pour contester la politique du gouvernement Valls. Sans oublier celle des Pigeons» en 2012 contre la surtaxation des plus-values de revente d'une entreprise. Sans doute que les alertes des opposants Ă cette loi auraient Ă©tĂ© mieux valorisĂ©es Ă la fin des annĂ©es 1990 si Facebook ou Twitter avaient existĂ© Ă l'Ă©poque, explique JĂ©rĂŽme Dutel. Mais les patrons ont Ă©galement leurs responsabilitĂ©s. Ils paient aujourd'hui leur manque de pĂ©dagogie vis-Ă -vis des Français, victimes des discours dĂ©magogiques d'une gauche dogmatique et non-gestionnaire». Les salariĂ©s ne sont pas des robots»Parmi les rĂ©alitĂ©s sociales et Ă©conomiques» Ă©voquĂ©es par le sĂ©nateur Souvet, la durĂ©e hebdomadaire de travail en France. En 1999, elle s'Ă©lĂšve Ă un peu moins de 40 heures. Ce qui nous place devant l'Allemagne 39 heures mais loin derriĂšre le Royaume-Uni 43 heures selon les chiffres de la Commission europĂ©enne. Une dizaine d'annĂ©es plus tard, le constat est identique la France ne travaille pas 35 heures par semaine. Loin de lĂ puisque la durĂ©e de travail est lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă 39 heures, Ă en croire les chiffres de l'Insee. MĂȘme entre 1999 et 2002, lorsque ce chiffre a diminuĂ©, il n'est jamais descendu en-dessous des 37 heures.Combien d'heures par semaine travaille Madame Aubry? 70? 80? Et les dĂ©putĂ©s qui ont votĂ© la loi des 35 heures? Certainement le mĂȘme nombre. Pourquoi ne sont-ils pas passĂ©s aux 35 heures, ce qui aurait donnĂ© l'occasion aux dĂ©putĂ©s de mettre en application le supposĂ© bienfait de cette loi embaucher, s'interroge l'auteur. Le chĂŽmage ne peut pas se combattre par une approche purement mathĂ©matique. Les salariĂ©s ne sont pas des robots dont on peut dĂ©couper l'occupation en tranche horaire. Ainsi, une des erreurs les plus dramatiques derriĂšre les 35 heures, c'est d'avoir tout simplement oubliĂ© l'ĂȘtre humain». Avoir nĂ©gligĂ© la concurrence internationaleAutre erreur grossiĂšre» commise par Martine Aubry, selon JĂ©rĂŽme Dutel une mĂ©connaissance du contexte international. La France est le seul pays de l'OCDE Ă avoir mis en place, dans les annĂ©es 1990, une rĂ©forme similaire de rĂ©duction gĂ©nĂ©ralisĂ©e du temps de travail. La ministre a cru que la forte productivitĂ© des salariĂ©s français compenserait Ă©ternellement la hausse du coĂ»t du travail. Mais elle n'avait pas anticipĂ© que des pays comme la Chine, l'Inde ou encore l'Europe de l'Est pourraient investir dans des machines aussi sophistiquĂ©es que celles que la France possĂ©dait il y a quinze ans», aujourd'hui, les salariĂ©s de ces pays sont payĂ©s en moyenne dix fois moins que les employĂ©s français pour des durĂ©es lĂ©gales hebdomadaires de travail supĂ©rieures. Ce n'est pas un hasard si c'est en Inde que dĂ©sormais s'approvisionnent la plupart des marques textiles performantes, dĂ©clare JĂ©rĂŽme Dutel. On ne peut pas modifier le couple temps de travail/coĂ»t du travail sans tenir compte du contexte international. Martine Aubry a conçu cette loi avec des œillĂšres et sous un prisme franco-français». Les cas particuliers Ă©cartĂ©sLe plus emblĂ©matique d'entre eux les hĂŽpitaux publics, en crise aujourd'hui parce qu'ils ne disposent pas du budget nĂ©cessaire pour embaucher le personnel manquant aprĂšs la mise en place des 35 heures. Un comble pour une loi censĂ©e crĂ©er des emplois! En 2004, la Cour des comptes a dĂ©noncĂ© le coĂ»t exorbitant de cette loi pour les hĂŽpitaux, en chiffrant les rĂ©ductions de travail Ă 1,8 milliard d'euros. Imagine-t-on une infirmiĂšre s'arrĂȘter au milieu d'une piqĂ»re ou un mĂ©decin arrĂȘter sa consultation parce qu'ils viennent de passer le cap des 35 heures?, demande, perplexe, JĂ©rĂŽme Dutel. Dans les hĂŽpitaux, la composante temps est secondaire par rapport Ă la composante de rĂ©ussite du traitement mĂ©dical».
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PubliĂ© le 22/09/2015 Ă 0600, Mis Ă jour le 22/09/2015 Ă 1112 Alain JuppĂ©, Nicolas Sarkozy et François Fillon veulent tous les trois supprimer les 35 heures. LE SCAN ĂCO/DĂCRYPTAGE - Tous les candidats potentiels Ă la primaire Ă droite proposent de supprimer les 35 heures. Un projet louable mais qui se heurte Ă un problĂšme rĂ©el de faisabilitĂ©, tant ses consĂ©quences seront grandes pour les entreprises et les candidats Ă la primaire Ă droite sont au moins d'accord sur une chose il faut supprimer les 35 heures. Tous le disent dĂšs qu'on leur pose la question. MĂȘme Nicolas Sarkozy qui ne jurait pourtant jusqu'alors -et toujours encore un peu- que par son dispositif de dĂ©fiscalisation et d'exonĂ©ration sociale des heures supplĂ©mentaires, incompatible avec l'abrogation de la durĂ©e lĂ©gale du travail. L'ex-chef de l'Ătat a d'ailleurs annoncĂ© vendredi, lors de son Face aux lecteurs» dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, qu'il ferait dans les semaines qui viennent des propositions sur ce sujet». Et notamment pour rĂ©duire le nombre de jours de RTT dont disposent aujourd'hui les cadres Alain JuppĂ© et François Fillon, c'est beaucoup en revanche plus clair depuis longtemps. Tous deux veulent renvoyer au niveau de l'entreprise, via un accord majoritaire, la dĂ©termination de la durĂ©e effective du travail, celle-lĂ mĂȘme qui induit le dĂ©clenchement des majorations de rĂ©munĂ©ration pour les heures sup. La durĂ©e lĂ©gale du temps de travail sera abrogĂ©e dans le secteur privĂ©, les nĂ©gociations sur ce point devenant obligatoires au sein des entreprises; elle sera ramenĂ©e Ă trente-neuf heures dans la fonction publique», prĂ©cise ainsi François Fillon dans son ouvrage Faire, publiĂ© la semaine derniĂšre. L'ex-premier ministre prĂ©sente mĂȘme cette mesure comme l'une des dix Ă prendre entre juin et septembre», juste aprĂšs son Ă©lection Ă la prĂ©sidence de la RĂ©publique en mai 2017. Quant Ă Alain JuppĂ©, il rĂ©pĂšte depuis des mois qu'il veut sortir du carcan» des 35 heures grĂące Ă une libertĂ© contractuelle de nĂ©gocier le temps de travail» dans l'entreprise. Bref, tout le monde Ă droite est d'accord. Quant Ă supprimer les 35 heures, oui il faut le faire. Je ferai dans les semaines qui viennent des propositions sur ce sujet. Notamment sur les RTT des cadres qu'il faudra certainement rĂ©duire »Nicolas SarkozyReste que cette suppression des 35 heures est plus facile Ă dire qu'Ă faire. La durĂ©e lĂ©gale du travail, contrairement Ă ce que pensent beaucoup de nos dirigeants, n'est nullement une interdiction de travailler plus de 35 heures par semaine. Mais elle fixe surtout la borne Ă partir de laquelle se dĂ©clenchent les majorations de rĂ©munĂ©ration des heures supplĂ©mentaires, fixĂ©es par la loi Ă +25% entre la 36Ăšme et 43Ăšme heure travaillĂ©e, +50% au-delĂ jusqu'Ă la 48Ăšme heure...La droite, qui entend aujourd'hui abroger ce dispositif mis en place sous la gauche Ă la fin des annĂ©es 1990, a dĂ©jĂ beaucoup fait en la matiĂšre en libĂ©rant le plafond des heures supplĂ©mentaires qui peut atteindre 220 heures par an sans autorisation ou dĂ©claration prĂ©alable, soit de quoi travailler plus de 39 heures par semaine ou encore en permettant de nĂ©gocier un taux de rĂ©munĂ©ration des heures sup de +10%. Elle a mĂȘme autorisĂ© -c'est le cas de la Loi Bertrand de 2008- aux entreprises de remonter, in fine, leur seuil de dĂ©clenchement au-delĂ de 35h par semaine, si des accords majoritaires de branche le permettent, via un amĂ©nagement sur plusieurs semaines un an maximum du temps de trĂšs peu d'entreprises et de branches ont saisi les opportunitĂ©s que la loi leur a offertes ces derniĂšres annĂ©es de le faire. La raison est simple si les employeurs seraient Ă©ventuellement disposĂ©s Ă renĂ©gocier leurs accords 35 heures, durement bouclĂ©s au dĂ©but de la dĂ©cennie 2000, les reprĂ©sentants des salariĂ©s, eux, ne l'entendent pas de cette oreille et ne sont pas prĂȘts, sans contrepartie Ă se mettre sous la dent, Ă troquer des jours de RTT ou Ă rogner les majorations d'heures sup contre rien. C'est un plan global, avec du donnant donnant, qu'il faut leur question, face Ă la libertĂ© qui serait donnĂ©e aux entreprises de nĂ©gocier des accords majoritaires dĂ©rogatoires aux 35 heures, est donc toute aussi simples pourquoi les reprĂ©sentants du personnel accepteraient-ils demain ce qu'ils ont refusĂ© hier alors que la loi le leur permettait dĂ©jĂ ? Surtout si la consĂ©quence est de travailler plus pour gagner autant, voire mĂȘme moins. Les salariĂ©s ont dĂ©jĂ supportĂ©, en termes de pouvoir d'achat, la suppression du dispositif d'exonĂ©ration et de dĂ©fiscalisation des heures sup en 2012. Ils n'ont aucune envie de se faire avoir une deuxiĂšme fois sur le mĂȘme thĂšme⊠La durĂ©e lĂ©gale du temps de travail sera abrogĂ©e dans le secteur privĂ©, les nĂ©gociations sur ce point devenant obligatoires au sein des entreprises »François FillonBeaucoup d'entreprises ont de surcroĂźt mis en place -et mĂȘme abusĂ©, il faut le reconnaitre- un systĂšme de forfaits jours» qui permet Ă des salariĂ©s, essentiellement des cadres autonomes, de ne pas compter leurs heures de travail en Ă©change de jours de congĂ©s supplĂ©mentaires que, gĂ©nĂ©ralement, ils ne prennent pas dans leur intĂ©gralitĂ©. Le temps de travail, au-delĂ du respect des rĂšgles imposĂ©es par l'Europe, se mesure alors en jours de travail dans l'annĂ©e, et non en heures par semaine. Ce systĂšme est, faut-il le rappeler, unique au monde et trĂšs peu d'employeurs souhaitent aujourd'hui revenir dessus. Au contraire. Son champ n'est pas non plus nĂ©gligeable plus de 10% des salariĂ©s sont actuellement couverts par ce toutes les entreprises ne chaussent pas du 35», pour reprendre le cĂ©lĂšbre slogan du Medef de 1999 et il n'est pas illĂ©gitime de leur permettre de trouver une taille de chaussure» qui correspond mieux Ă leur pointure. Mais beaucoup de choses ont Ă©tĂ© faites depuis 15 ans pour sortir effectivement du carcan des 35 heures». Et, au final, la seule chose qui reste aujourd'hui rĂ©ellement des lois Aubry sont le seuil de dĂ©clenchement lĂ©gal des heures sup et les forfaits sur les 35 heures, comme le propose la droite, aujourd'hui consisterait donc Ă abroger ces deux points et Ă ouvrir une boite de Pandore dont peu, mis Ă part peut ĂȘtre les hommes politiques, ont envie de voir le contenu. Et ce, d'autant que les salariĂ©s ont, Ă tort ou Ă raison, aucun intĂ©rĂȘt Ă accepter -sauf cas de force majeure⊠dĂ©jĂ autorisĂ©- des conditions qui soient moins avantageuses que celles dont ils disposent aujourd'hui.
Pasplus de 35 heures par semaine â Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. Pas plus de 35 heures par semaine. â Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. Cliquez sur un mot pour dĂ©couvrir sa dĂ©finition. Solution. Longueur. pleintemps. 10 lettres.
En collaboration avecMatthieu BABIN,Avocat, cabinet Capstan OUI. Contrairement Ă une idĂ©e reçue, les 35 heures ne constituent pas la durĂ©e maximale de travail, mais seulement la durĂ©e lĂ©gale ». Cela signifie que toute heure de travail effectif accomplie au-delĂ de 35 heures hebdomadaires dans le cadre de la semaine civile » du lundi 0 h au dimanche 24 h constitue une heure supplĂ©mentaire, sauf exceptions en cas dâorganisation du travail sur une durĂ©e supĂ©rieure Ă la semaine. PrĂ©voir lâaccomplissement dâun forfait hebdomadaire de 39 heures revient donc Ă convenir avec le salariĂ© de lâaccomplissement de 4 heures supplĂ©mentaires par semaine. Cette convention de forfait doit impĂ©rativement ĂȘtre prĂ©vue par Ă©crit, le plus simple Ă©tant de la faire figurer dans le contrat de travail. La rĂ©munĂ©ration du salariĂ© doit ĂȘtre au moins Ă©gale Ă la rĂ©munĂ©ration minimale prĂ©vue par la loi ou la convention collective pour 39 heures de travail, augmentĂ©e des majorations de salaire applicables aux 4 heures supplĂ©mentaires comprises dans le Soit une rĂ©munĂ©ration minimale horaire brute Ă©gale au SMIC 8,71 euros et une majoration de 25 % des 4 premiĂšres heures supplĂ©mentaires. La rĂ©munĂ©ration forfaitaire mensuelle sera de [ 39 Ă 8,71 + 4 Ă 8,71 Ă 0,25 ] x 52 semaines / 12 mois = 339,69 + 8,71 x 52/12 = euros bruts Avant lâentrĂ©e en vigueur de la loi du 20 aoĂ»t 2008 portant rĂ©forme du temps de travail, il fallait impĂ©rativement veiller Ă ce que lâapplication du forfait hebdomadaire ne conduise pas au dĂ©passement du contingent annuel dâheures supplĂ©mentaires, sauf Ă recueillir lâautorisation prĂ©alable de lâinspecteur du travail. DĂ©sormais, cette autorisation nâest plus requise. Le contingent est fixĂ© par accord collectif dâentreprise ou, Ă dĂ©faut, par la branche ou par dĂ©cret. Actuellement, en lâabsence dâaccord, il est de 220 heures par an et par salariĂ©, et son utilisation doit donner lieu Ă une consultation au moins annuelle du comitĂ© dâentreprise ou, Ă dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel. Le recours aux heures supplĂ©mentaires dans la limite du contingent doit faire lâobjet dâune information prĂ©alable du comitĂ© dâentreprise ou, Ă dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ; au-delĂ du contingent doit donner lieu Ă une consultation prĂ©alable du comitĂ© dâentreprise ou, Ă dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, sans que lâemployeur soit tenu par cet avis, ainsi quâĂ des contreparties en repos dĂ©finies par accord collectif dâentreprise ou, Ă dĂ©faut, par la branche ou par dĂ©cret. C. trav., art. L. 3121â10, L. 3121â11, L. 3121â11â1, L. 3121â38, L. 3121â40 et L. 3121â41
Les congĂ©s payĂ©s constituent un droit de tout salariĂ©, que vous allez pouvoir apprĂ©cier. Les calculer est parfois compliquĂ©, comme vous avez pu lâapprendre et le comprendre dans nos prĂ©cĂ©dents billets. Nous avons prĂ©sentĂ© les rĂšgles qui sâappliquent au temps complet, mais quâen est-il du temps partiel ? Si vous travaillez Ă temps partiel ou songez Ă le faire, vous avez sĂ»rement quelques idĂ©es reçues. Quâest-ce que le principe dâĂ©galitĂ© entre les salariĂ©s ? Un contrat de travail Ă temps partiel est un contrat dont la durĂ©e de travail est infĂ©rieure Ă la durĂ©e lĂ©gale de 35 heures par semaine. Le calcul du temps partiel peut se faire par mois ou semaine. Article L3123-5 du Code du travail Le salariĂ© Ă temps partiel bĂ©nĂ©ficie des droits reconnus au salariĂ© Ă temps complet par la loi, les conventions et les accords d'entreprise ou d'Ă©tablissement sous rĂ©serve, en ce qui concerne les droits conventionnels, de modalitĂ©s spĂ©cifiques prĂ©vues par une convention ou un accord collectif. » Le principe est que les salariĂ©s Ă temps partiels disposent des mĂȘmes droits que ceux Ă temps plein. Ils ont donc droit au mĂȘme nombre de jours de congĂ©s que les autres, Ă savoir 30 jours ouvrables par an. Comment dĂ©compte-t-on les congĂ©s payĂ©s ? Chaque salariĂ© dispose de 30 jours ouvrables de congĂ©s payĂ©s par an, ou 25 jours lorsque le calcul se fait en jours ouvrĂ©s, quâil travaille Ă temps plein ou Ă temps partiel, soit 5 semaines de congĂ©s payĂ©s. Les jours ouvrables Ce sont tous les jours de la semaine Ă lâexception du jour de repos hebdomadaire, il y a donc 6 jours ouvrables par semaine. Les jours ouvrĂ©s Ce sont les jours normalement travaillĂ©s par lâentreprise, mĂȘme si le salariĂ© ne travaille pas tous ces jours-lĂ . Il en est de mĂȘme pour le salariĂ© Ă temps partiel. Le mode de calcul en jours ouvrĂ©s ne peut ĂȘtre effectuĂ© que si cela ne lĂšse pas le salariĂ© par rapport Ă un calcul en jours ouvrables. Pour chaque mois de travail, un salariĂ© va acquĂ©rir 2,5 jours ouvrables de congĂ©s payĂ©s. MĂȘme si vous ĂȘtes Ă temps partiel, le nombre de congĂ©s payĂ©s est le mĂȘme car il nâest pas proportionnel au temps de travail en vertu du principe dâĂ©galitĂ©. Lâemployeur peut dĂ©cider de calculer en fonction des jours travaillĂ©s par le salariĂ© du moment que cela ne le lĂšse pas, câest donc la mĂȘme rĂšgle que celle qui sâapplique pour le choix entre jours ouvrĂ©s et jours ouvrables. Donc dans tous les cas, avec ces modes de calcul, on comprend que le salariĂ© Ă temps partiel nâa pas plus ni moins de droits que le salariĂ© Ă temps plein. Exemple Jules est salariĂ© Ă temps partiel, il travaille les lundis, mardis et mercredis. Son entreprise calcule les congĂ©s payĂ©s en jours ouvrables. Il part en vacances le mercredi 17 juin au soir et reviendra le lundi 29 au matin. Comme on dĂ©compte les congĂ©s payĂ©s Ă partir du premier jour oĂč il aurait dĂ» travailler jusquâau dernier jour ouvrable des vacances, on aura le lundi 22 juin, mardi 23, mercredi 24 ; et aussi les autres jours ouvrables jeudi 25, vendredi 26 et samedi 27. Les salariĂ©s Ă temps partiel ont-ils plus de jours que les autres ? Non. Comme pour les samedis, lâemployeur fera en sorte que le salariĂ© Ă temps partiel nâessaie pas de gagner des jours de congĂ©s en plus par rapport Ă ses collĂšgues en plaçant toujours les jours de façon stratĂ©gique. Cet effet dâaubaine ne doit pas ĂȘtre autorisĂ©. Ainsi lâemployeur peut imposer une rĂšgle semblable Ă celle des 5 samedis en raison des 5 semaines de congĂ©s payĂ©s en dĂ©comptant obligatoirement 5 jours ouvrables et pas plus. Câest Ă lâemployeur de fixer les rĂšgles car il doit sâassurer que le principe dâĂ©galitĂ© entre les salariĂ©s soit appliquĂ©. Exemple GrĂące Ă ce mode de calcul, Jules n'a pas plus de jours. Il a dĂ©pensĂ© » autant de jours quâun salariĂ© Ă temps plein, seulement câest comme sâil avait eu un week-end plus long en plus en fonction de ses jours non travaillĂ©s. Comment calcule-t-on les demi-journĂ©es de travail ? Quand un salariĂ© travaille une demi-journĂ©e et quâil souhaite poser un congĂ© sur la moitiĂ© de la journĂ©e, ce nâest pas possible. Il pose obligatoirement une journĂ©e entiĂšre, de telle sorte quâun jour de congĂ© payĂ© lui sera dĂ©comptĂ©. Lâindemnisation des congĂ©s payĂ©s est-elle la mĂȘme Ă temps partiel quâĂ temps plein ? Oui. Lâindemnisation des congĂ©s est soumise Ă la mĂȘme rĂšgle pour les salariĂ©s Ă temps partiel et ceux Ă temps plein, Ă savoir le dixiĂšme de leur rĂ©munĂ©ration ou le maintien du salaire. La solution la plus avantageuse pour le salariĂ© sera retenue.Ilest quand mĂȘme possible de travailler plus de 35 heures, sans perdre dans la qualitĂ© de dĂ©veloppement, et l'efficacitĂ©. Ton problĂšme c'est que tu es Ă plat au bout de 35 heures, mais certains programmeurs durent plus longtemps. Alors comme tu n'arrives pas Ă faire plus de 35 heures, tu dis que ceux qui le font ne produisent pas de
InvitĂ© dâEurope 1 jeudi matin, Nicolas Sarkozy a eu des mots durs envers les grĂ©vistes opposĂ©s Ă la loi Travail. Mais lâancien chef dâEtat sâen est pris plus particuliĂšrement aux cheminots, accusĂ©s de sâopposer Ă toute rĂ©forme alors quâils ne "travaillent pas 35 heures". Cette prise de position est tout sauf une surprise lorsquâon connaĂźt les relations tumultueuses entre Nicolas Sarkozy et les syndicats de la SNCF, notamment lors de la rĂ©forme des retraites en 2010. Mais sur le fond, lâancien prĂ©sident de la RĂ©publique dit-il vrai ?Ce quâa dit Nicolas Sarkozy. "Cette grĂšve est un scandale, les Français ont Ă©tĂ© durement Ă©prouvĂ©s par les inondations, les Français attendent avec impatience lâEuro et voilĂ que la CGT et un certain nombre de syndicats minoritaires dĂ©cident de bloquer le pays pour des raisons corporatistes. Car il faut dire la vĂ©ritĂ© la rĂ©forme conduite par Guillaume Pepy, le prĂ©sident de la SNCF, Ă©tait une bonne rĂ©forme qui avait un objectif assez modĂ©rĂ© qui consistait Ă demander aux conducteurs de train et aux cheminots de travailler 35 heures, parce quâils ne travaillent pas 35 heures", a dĂ©clarĂ© l'ancien chef d' de temps travaille-t-on Ă la SNCF ? Les derniers chiffres fournis par la SNCF montrent que les employĂ©s de la SNCF font effectivement moins de 35 heures de travail par semaine. En effet, la semaine de 35 heures est synonyme de heures de travail dans lâannĂ©e. Or, le personnel roulant de la SNCF - les conducteurs et les contrĂŽleurs notamment â effectue heures par cheminots travaillent donc moins de 35 heures par semaine en moyenne, mais du cĂŽtĂ© de la SNCF, on tient Ă rappeler que cette rĂ©duction du temps de travail est liĂ©e aux contraintes propres aux cheminots horaires dĂ©calĂ©s, travail de nuit, week-ends travaillĂ©s ou encore nuits passĂ©es loin du domicile. Cet amĂ©nagement est mĂȘme la norme pour les mĂ©tiers synonyme de contraintes trĂšs spĂ©cifique. Ainsi, si les policiers effectuent heures par an, ceux qui travaillent en rĂ©gime cyclique, câest-Ă -dire avec des journĂ©es atypiques, nâeffectuent que heures de travail par an, selon un rapport de la Cour des comptes de sujet qui prĂ©occupe la SNCF. BientĂŽt confrontĂ©e Ă une concurrence privĂ©e, la SNCF estime que cette organisation du temps du travail lui coĂ»te cher, tant dâun point de vue pĂ©cunier quâen termes de flexibilitĂ©. Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, comptait donc beaucoup sur la rĂ©vision de la convention dâentreprise et de la convention de branche pour modifier la donne. La SNCF doit "se rĂ©inventer", "faire tomber un certain nombre de tabous et, parmi ces tabous, il y a le fait que l'organisation du travail serait figĂ©e, qu'on ne pourrait pas rĂ©former la SNCF", dĂ©clarait-il le 20 dĂ©cembre 2015. Et ce dernier dâajouter "nous avons Ă renĂ©gocier Ă la SNCF la façon de faire les 35 heures pour que nos 35 heures soient plus efficaces. Plus efficaces dans l'intĂ©rĂȘt des clients, pour avoir des trains plus Ă l'heure, plus fiables, moins chers. Il n'y a pas d'autre stratĂ©gie possible que de faire baisser les coĂ»ts".Une tendance qui ne va pas sâarranger. La SNCF a donc renĂ©gociĂ© cet accord dâentreprise jusque fin mai, mais la loi Travail est passĂ©e par lĂ pour Ă©viter de devoir reculer sur ce texte, le gouvernement a poussĂ© la SNCF Ă lĂącher du lest dans ses nĂ©gociations internes. RĂ©sultat, le projet d'accord sur le temps de travail prĂ©voit le maintien des rĂšgles internes actuelles RTT, repos et amĂ©liore celles sur le travail de nuit. Si ce texte est signĂ© par les syndicats, il faudra alors cumuler 300 heures â contre 330 auparavant â pour bĂ©nĂ©ficier du statut de "travailleur de nuit" et des compensations que cela implique, notamment en termes des jours de repos compensateurs. Les cheminots entrant dans ce rĂ©gime risquent donc dâĂȘtre plus nombreux et donc dâeffectuer moins dâheures de travail dans lâannĂ©e, ce qui nâĂ©tait pas vraiment lâobjectif de la compagnie ferroviaire.
LadurĂ©e du travail mensuelle. Concernant la durĂ©e de travail mensuelle pour un salariĂ© Ă temps complet, ce dernier est calculĂ© dans la majoritĂ© des cas selon la loi de mensualisation du temps de travail. Ainsi pour un salariĂ© Ă 35 heures, la durĂ©e de travail est de 35*52/12= 151,67. Pour obtenir les 1607 heures, ce nâest pas 151,67*12.