Auteurou responsable intellectuel Voir les notices liées en tant qu'auteur Jaques-Dalcroze, Émile (1865-1950) Les sabots de la duchesse Anne. Incipit(s) : 1.1.1. C'était Anne de Bretagne. Note(s) : Vieille chanson française. - 1 v.. - Servir sa patrie, aimer sa région _____ Sous-notice [32] _____ Localisation : p. 134. Auteur(s) : Bovet, Joseph (1879-1951). Compositeur Voir les
DECIDEMMENT, C'EST FOU COMME LE TEMPS PASCAL INSPIRE LA POPULATION AUDACIEUSE ET COURAGEUSE DES CLOWNS TRISTES MEDIATIQUES Après le dimanche de la Résurrection du Christ où le pétomane de groodt étalait ce qu'ils appellent son talent, Anal + récidivait lundi soir, 28 avril avec Yann Barthès dans le rôle du découvreur des passages hilarants de la liturgie catholique, même du Vendredi Saint. La bassesse grasseyante du triste faquin fait pitié. Ce ne doit pas être drôle de vivre avec ces flatulences cérébrales ! A quand les reportages désopilants sur la prière dans la rue, sous le regard envieux de Bertrand Dudesclin ? Ou d'autres thèmes. En février 1791, les morbihannais révoltés par la persécution contre leur évêque se préparaient à attaquer Vannes. Le clergé les dissuadait. Maintenant ce n'est même plus à l'évêque que l'on s'en prend mais carrément à Dieu, à son Fils, à la Vierge, au Vendredi Saint, au Pape. Charles-Henri d'Estaing n'était pas destiné à la Marine. Officier d'Infanterie, ce sont les circonstances de l'époque qui en ont fait un officier de marine. Pour lui les vaisseaux étaient uniquement conçus pour transporter des fantassins. Il n'avait pas du tout la conception que des vaisseaux puissent être des armes de guerre comme le sont des armes portées par des soldats. Marin par obligation ses exploits ne furent pas maritimes. S'il eut une activité plutôt glorieuse dans les mers orientales et aux Indes orientales, lors de la "Guerre aux Amériques" il oscilla entre victoires et demi-défaites ; mais que celui qui n'a jamais perdu lui lance le premier boulet. Il a eu le mérite d'être un combattant alors qu'à l'époque, certain célébrissime fut surtout un combattant de lit ! Au début de la révolution-déconstruction de la France, il eut une attitude assez ambigüe et équivoque lors des journées des 5 et 6 octobre 1789, alors qu'il dirigeait la Garde Nationale de Versailles - garde constitutionnelle censée protéger le Roi - il ne s'est guère engagé pour empêcher la basse populace appelé maintenant Peuple de la Liberté ! d'envahir le palais. Il ne s'est pas opposé, avec ses Gardes, à l'invasion dont la finalité était d'obliger la Famille Royale à quitter le palais pour devenir otage aux Tuileries. Le nom du commanditaire de ces deux journées serait Philippe d'Orléans, futur Egalité. Charles Henri d'Estaing participe à la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, sous l'uniforme des Gardes nationales. Il désapprouve l'évasion de Louis XVI et de la Famille royale stoppée à Varennes. Il prête le Serment civique à la Constitution. Il brigue la dignité de Maréchal de France mais n'obtient que sa nomination au grade d'Amiral en janvier 1793. Cité comme témoin de la défense lors du "procès" de Marie-Antoinette, il s'égare dans le récit des journées d'octobre 1789 à Versailles. Il est arrêté et incarcéré le 26 novembre 1793, inculpé et jugé le 24 mars 1794 pour complicité de conspiration contre la république, transféré à La Conciergerie le 27 avril, jugé par le Tribunal révolutionnaire le 28, condamné et exécuté en suivant, à l'âge de 64 ans et demi. Sept condamnés l'accompagnent. Il est innhumé au cimetière de La Madeleine le cimetière de la Place de la révolution ; ce cimetière étant désaffecté en 1844-1859, ses ossements reposent depuis dans les Catacombes. Charles-Henri était né le 24 novembre 1729 au château de Ravel dans le Puy de Dôme. Le château d'Estaing, en Aveyron, était sa propriété depuis 1729. N'ayant pas de descendance il avait donné le titre d'héritière à sa demi-soeur, enfant illégitime de son père et de Magdeleine de Mirfond Lucie-Madeleine d'Estaing. Charles-Henri, comte d'Estaing a été guillotiné à cause de ce qu'il était, sur ordre de la Convention. Divers épisodes de succession amènent le château d'Estaing dans la propriété d'une Congrégation de religieuses qui, en 2000 décident de le vendre. Deux acheteurs se sont déjà présentés ; les religieuses les ont récusés pourquoi ? la loi sur l'avortement ou les glissades de la moralité sous le règne d'un des candidats à l'achat ? et préfèrent vendre - quasiment à perte - leur bien à la municipalité qui, peu de temps après, accède à la demande des premiers candidats à l'achat. Sans publicité de la part de la municipalité celle-ci signe le contrat de vente aux conditions désirées. En 1922, Edmond Giscard, dit Monsieur Edmond, avait relevé la particule d'Estaing tombée en déhérence le Conseil d'Etat, par son arrêté de janvier 1923 autorisait la famille Giscard, de la bonne bourgeoisie, à reprendre le nom d'Estaing et à l'ajouter à son patronyme. Il semble qu'il y avait eu une autre tentative, avortée celle-là. Celle de 1922 réussit sous le prétexte d'un lointain cousinage avec une dame Lucie-Madeleine Destaing, en un seul mot, qui aurait été une branche bâtarde de la famille d'Estaing ! En réalité il n'y a aucun lien. Cette tentative n'est pas isolée ; qui ne côtoie pas, parfois, de ces pseudo-nobles pour lesquels le raccourci SNOB sans noblesse a été inventé et auxquels manqueront toujours la discrétion, la classe, l'élégance, la culture et la distinction. Et la connaissance de l'origine de leur nom Bretagne, Normandie, Algérie ? En 2005, le fils d'Edmond, Valéry, ancien Président de la république parachevait l'oeuvre du père en rachetant, avec son frère partisan d'un Gouvernement mondial, au prix qu'ils avaient fixé et qui n'était pas celui du marché, le château de l'amiral d'Estaing. Après le nom, la maison la boucle est bouclée ! La curiosité l'Amiral a été tué par la Convention ; le château de l'assassiné a été racheté par un Conventionnel européen !!! Rappelons que le Président de la république, Valéry Giscard Destaing, dès les premiers mois de son élection faisait frapper le drapeau tricolore de l'Elysée d'un faisceau de licteur. Ainsi est nommé le fagot fasces, fascium de triques ou verges entourant une hache et porté par les "gardes du corps" licteurs du dictateur ou magistrat au temps de la république romaine ou république impériale. Ce symbole de la dureté de la loi figurait sur les premières affiches révolutionnaires. Terminons par une note d'humour Dans un de ses sketches, l'excellent humoriste imitateur, Thierry Le Luron, mettait dans la bouche du général-Président, auquel son jeune et fringant Ministre de l'Economie venait proposer le lancement d'un emprunt national qui porterait son nom cette réplique " Emprunt Giscard d'Estaing ? C'est un drôle de nom...d'emprunt " !!! L'abbé Jacques Perbet, 62 ans, réfractaire à la Constitution Civile du clergé, est resté dans son pays de Queyrières et continue son apostolat dans cette région du Puy, son Velay natal. Il se cache depuis des mois ; pour son malheur, arrive un nouveau représentant en mission, un nommé Guyardin. Ce sinistre individu, 36 ans, a été chevalier au baillage de Langres puis a embrassé le sacerdoce. Il deviendra Vicaire général de Langres avant de renier sa prêtrise, de se marier et de se faire élire comme député de la Haute Marne à la Convention. Il votera la mort du Roi. Son premier travail, en Haute Loire est de lancer des battues aux prêtres "La chasse aux loups est bien combinée" proclamera-t-il en guise de "Credo". L'abbé Jacques Perbet, réfugié dans une ferme qu'il quitta en hâte pour ne pas compromettre ses hôtes, tombe dans ses serres ainsi que l'ancien Procureur d'Yssingeau Une trentaine de personnes est destinée à la prison du Puy. Emmenées d'abord au village du Pertuis elles y passent la nuit, l'abbé attaché debout à un lit. L'aubergiste lui a préparé de quoi souper. Ce sera refusé par le garde-chiourme "On fait bien jeûner les cochons avant de les tuer !" L'abbé et son co-détenu ont compris qu'ils n'arriveraient jamais vivants au Puy, lieu prévu pour leur "jugement". Ils passent par Saint Hostien, devant sa petite église qui existe encore, et descendent la route. Des habitants sont là, les regardant passer. L'abbé Perbet reconnaît des visages qui se détournent, cherche à parler mais un homme, sorti de la foule, lui assène un violent coup de massue sur la remontent dans leur fourgon qui est placé en queue de cortège et arrivés au lieu-dit Lachemp, on les fait descendre, dans le virage, en bas du chemin qui était la route en 1794. Huit gardiens laissent s'éloigner le reste du convoi et, là, massacrent les deux prisonniers entravés qui sont achevés à coups de fusil. Un vrai culte va se développer sur le lieu du massacre du prêtre à tel point que le Directoire départemental prescrira la présence de troupes dans les villages aux alentours afin d'empêcher tout rassemblement. Sans grande efficacité. La population ayant "canonisé" son martyr, Confesseur de la Foi. L'abbé Jacques Perbet a été inhumé, après le Concordat, dans l'église de Saint Pierre Eynac. Le lieu de son assassinat est toujours généreusement fleuri ; un ex-voto remercie saint Perbet ! Jeudi 24 avril ou 14 avril ? Cela dépend des chroniqueurs mais la date retenue est souvent celle du 24 avril, dans l'Octave de Pâques, comme 220 ans après. Or le 14 avril n'est pas dans l'Octave de Pâques Peu importe. L'essentiel est dans le dévouement sacerdotal de l'abbé Nicolas Corbillé qui aurait pu déserter la paroisse dont il avait la charge en temps que vicaire. Il aurait pu vivre caché dans son village de La Chapelle des Marais où il était né le 10 mai 1755, en bordure de Brière, au nord de Saint Nazaire en Loire Inférieure, sixième de sept enfants. Le 9 juin 1781 il avait été ordonné prêtre. Il avait déjà desservi la paroisse de Bouvron, avait prêté un Serment à la Constitution civile du clergé, à sa façon, refusé par le District de Savenay dont il dépendait. Son curé l'abbé Siméon François Delamarre ou de Lamarre n'avait pas prêté serment ; âgé, pensant éviter la persécution, il partit pour Nantes mais fut interné dans la prison des Carmélites puis ensuite dans la prison des Petits Capucins enfin sur le vaisseau "La Gloire". Il périt dans la première noyade de Nantes, la nuit du 16 au 17 novembre 1793. L'abbé Corbillé va assurer sa mission sacerdotale. Il chevauche, marche, court la campagne assure son devoir de pasteur sur la paroisse de Bouvron mais aussi à Campbon, Malville, Fay de Bretagne, relâche. Il a plusieurs caches mais ce jour ci il est au "Bas Bezou" en qualité de domestique de la veuve Perrine Guitton, 64 ans, et de sa fille, Marie, 28 ans. Une descente des Bleus, sans aucun doute à la suite d'une dénonciation, entraîne leur interpellation. Les voisins reconnaissent bien les deux femmes et leur domestique. Mais emmenés à Bouvron, à la municipalité, le domestique est reconnu comme l'abbé Corbillé. Attendant leur transfert à Savenay, l'abbé Nicolas Corbillé, lié, prend prétexte d'un besoin naturel à satisfaire pour être détaché. Il en profite pour s'échapper, saute le mur du presbytère mais, à hauteur de la chapelle saint Mathurin disparue et située approximativement à l'emplacement du beau et imposant calvaire, un Bleu l'abat d'un coup de fusil dans le dos et le traîne par les cheveux jusqu'à l'église. Là il est collé le dos au mur de la sacristie ; ses deux protectrices l'encadrent mais lui seul est fusillé. L'abbé est enterré immédiatement au lieu de son exécution ; la veuve Guitton et sa fille sont emmenées au district, à Savenay, puis à Nantes. Elles y disparaîtront, dans une prison les Saintes Claires? le Bon Pasteur ? Mystère. Une chose est sûre elles ne reviendront pas. Attaché à son sacerdoce, bravant tous les dangers pour assister ses paroissiens, nous pouvons décerner à l'abbé Nicolas Corbillé, mort à moins de 39 ans, le titre de Confessseur de la aurait pu vivre caché, peinard, à La Chapelle des Marais, s'exiler en Angleterre ou en Espagne et revenir à la fin des hostilités ; il a préféré son apostolat de terrain. Grâces lui soient rendues. En 1846, la création de la route de Nort sur Erdre à Pont Château entraîne la désaffection du cimetière qui entoure alors l'église de Bouvron. L'abbé Nicolas Corbillé est exhumé. J'ai entendu dire que son corps était intact. Vérité, légende ? Il est maintenant dans l'ossuaire du nouveau cimetière, mêlé à ses paroissiens. La vieille église a été démolie et remplacée par une nouvelle en 1895. La place, sur laquelle elle se dressait et dans laquelle a officié l'abbé Corbillé, porte son nom. En 1994, l'évêque de Nantes, Monseigneur Emile Marcus, a présidé une messe d'hommage à l'abbé Nicolas Corbillé, entouré de nombreux prêtres et d'une très belle assemblée. Dans l'église actuelle, le maître autel de l'ancienne église a été conservé, dans le transept gauche, à gauche de l'orgue. Il porte toujours les initiales entrelacées du saint Patron Saint Sauveur. Trois statues du XVè-XVIè sont aussi le souvenir de l'église démolie. Pensons, avec émotion, que l'abbé Nicolas Corbillé s'est recueilli devant elles. La chapelle saint Roch, sur la route de Blain à Notre Dame des Landes, est toujoiurs là au milieu des chênes séculaires. L'abbé Corbillé y a dit la messe jusqu'à ce qu'elle soit fermée, comme tous les lieux de culte, en novembre 1793, sur ordre de la Convention. Il célébra ensuite dans une petite clairière située en contre-bas à une centaine de mètres. C'était une époque où il fallait prendre d'immenses risques pour mettrre sa foi en pratique. Et pourtant les fidèles étaient présents en très grand nombre. Maintenant ...... L'abbé Nicolas Corbillé fait partie, qu'il me pardonne des "dommages collatéraux" de la révolution. En effet, son nom ne figure même pas dans le registre des décès de l'époque compulsé à la mairie de Bouvron. Je l'ai constaté. N'y figurent pas non plus les noms de ceux tombés les armes à la main ; peut-être parcequ'ils étaient des "Brigands" ? Que leurs noms ne sont pas dignes de figurer sur les registres officiels ? On n'y peut lire, principalement, que les noms de ceux qui sont benoîtement morts dans leur lit. Place de la révolution, actuellement Concorde, ci-devant Louis XV, en ce mardi 22 avril, il y a 220 ans, une famille est décimée au nom de la bienfaisante, moralisatrice, égalisatrice révolution, monstrueuse utopie voltairo-rousseauiste ! Sont morts les cinq Membres de la même famille -Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, 72 ans, Botaniste, Membre de l'Académie, deux fois ministre de Louis XVI et son avocat lors de la parodie de son procès. Alors qu'il offrait au Roi ses services pour assurer sa défense, Louis XVI lui avait déclaré "Votre sacrifice est d'autant plus généreux que vous exposez votre vie et que vous ne sauverez pas la mienne". En sortant de l'escalier qui donne sur la cour de Mai où attendait la charrette des condamnés, son pied gauche heurta une pierre et le fit trébucher. Retenons sa phrase, traduisant l'homme de fort caractère " Voilà un sinistre* présage, un Romain, à ma place aurait fait demi-tour" -Jean-Baptiste Auguste de Chateaubriand, 34 ans, ex capitaine au Royal-Cavalerie, ancien conseiller au Parlement de Bretagne, frère aîné de François-René, époux de Aline-Thérèse Le Peletier de Rosanbo -Aline-Thérèse Le Peletier de Rosanbo,23 ans sa femme, petite-fille de Monsieur de Malesherbes, leurs deux enfants, âgés respectivement de quatre et trois ans lors de l'assassinat de leurs parents, seront élevés par Hervé-Louis Clérel de Tocqueville, époux de leur tante Louise-Madeleine Le Peletier de Rosanbo.Fille des suivants, -Louis Le Peletier , marquis de Rosanbo, 47 ans, ancien Conseiller au Parlement de Paris, père de la précédente, -Antoinette-Marguerite Thérèse de Lamoignon de Malesherbes, 38 ans, son épouse, fille de Monsieur de Malesherbes. Mais aussi -Jacques Duval d'Epremesnil, 48 ans, Avocat du Roy, ancien Conseiller au Parlement de Paris, -Isaac René-Guy Le Chapelier, 40 ans, député Breton, avocat à Rennes, fondateur avec Defermon et Lanjuinais du Club breton, qui, s'installant à Paris dans l'ancien couvent des Jacobins, deviendra le Club des Jacobins. On lui doit la suppression des Corporations et autres Compagnonnages, rétablis au XIXème siècle sous le nom de syndicats. On lui doit aussi les lois sur l'abolition des Privilèges Lois privées supprimant "de facto" les lois régissant la Bretagne, son pays natal ; en ce qui concerne cette dernière, la Loi Le Chapelier fut illégale car elle aurait du être soumise aux Etats de Bretagne, souverains dans leurs décisions. Cela a du faire curieux à Jean-Baptiste Auguste de Chateaubriand, royaliste, de se trouver associé, au pied de la guillotine, à un Jacobin révolutionnaire "pur jus" ! *En latin, gauche se dit "sinister" ; lorsque des romains rencontraient un oiseau de mauvais présage venant de leur gauche, ils rebroussaient chemin. Ce mot latin est actuellement, de jour en jour, d'une sinistre actualité. Il n'est pas obligatoire d'avoir l'esprit rétréci pour ne pas apprécier ce genre de gauloiserie belgerie aux jeux de mots faciles. Ce triste clown porte atteinte à la dignité religieuse de deux milliards de chrétiens. Il est choquant et provocateur de la part de cet étron de faire des "jeux de mots" le jour même où les Chrétiens commémorent la Résurrection de Jésus-Christ après les infamies et barbaries du Vendredi Saint. Il ne respecte même pas la Sainte Vierge. Lorsque j'ai vu cet individu, appelé humoriste, et tout son entourage aux rires grasseyants et serves, j'ai été irrité ; finalement il m'a fait pitié. Il caractérise, il exprime toute la veulerie actuelle et vérifiable chaque jour, d'individus dont le système cortical ne constitue qu'un mince vernis qui couvre leur cerveau reptilien les rampants de la pensée ! Va-t-il se risquer au même exercice "humoristiquent courageux" avec les disciples de Mahomet, de Yahvé, de Bouddah ? Chiche ! En ce jour ou nous chantons "Scimus Christum surrexisse" nous savons que le Christ est ressuscité, comme le chantaient les catholiques avant la période affreuse de la révolution anti religieuse, en 1794 le silence empli les églises vides. En ce jour de Pâques 1794 la Terreur bat son exécutions, place de la révolution ancienne place Louis XV, dont les victimes sont d'anciens membres du Parlement royal. Parmi eux, 6 Conseillers au Parlement de Toulouse mais aussi -Jean-Baptiste Gaspard Bochart de Saron, 64 ans, mathématicien et astronome, Président à Mortier*, théoricien du mouvement elliptique de la Terre, -Louis Le Peletier de Rosanbo, 47 ans, Président à Mortier au Parlement de Paris, -Armand Guillaume François de Gourgues, marquis de Vayres Gironde, -Barthélémy Rolland de Chambaudouin d'Erceville, 64 ans, Président à Mortier au Parlement de Paris, -Auguste Louis Zacharie Espiard-Humbert d'Allerey, 62 ans, et Le comte Edouard- François Mathieu Molé, 34 ans, Conseiller au Parlement de Paris, emprisonné et condamné à mort pour la simple raison d'avoir protesté, comme ses collègues Magistrats, contre la suppression du Parlement. Cette institution était garante de la Justice ; elle n'était donc pas dans l'air du temps. Monsieur Molé est neveu de Chrétien Lamoignon de Malesherbes, défenseur de Louis a la réputation d'un homme honnête et charitable. Avec son épouse, Marie-Louise Elisabeth de Lamoignon, ils auront cinq enfants dont deux seulement parviendront à l'âge adulte. Madame Molé est fortement affectée par la perte, la même année, de son mari et de sa fille de quatre frère est fusillé après Quiberon en fois les deux enfants survivants élevés, elle viendra à Vannes en 1803, pour y retrouver celui qui est devenu Monseigneur de Pancemont, évêque de Vannes, le confesseur de sa jeunesse; elle va réaliser sa vocation d'adolescente être religieuse. Elle achète un ancien couvent, qui a servi de prison-mouroir pour les prisonneirs de Quiberon, près du port de Vannes. Elle fonde la Congrégation des Soeurs de la Charité Saint Louis. Elle-même prend le nom de soeur Saint de Pancemont, de la Compagnie de Saint Sulpice et ancien élève de Monsieur Emery - Supérieur Général de ladite Compagnie - la nomme Mère Supérieure de la Congrégation. Elle décède le 4 mars 1825 à l'âge de 62 ans et est inhumée dans la chapelle de la Congrégation. Le Diocèse de Vannes entame la procédure en béatification en 1959. Elle est déclarée Vénérable par le Pape Jean-Paul II en 1986 ; le décret de Béatification est signé par le Pape Benoît XVI en 2011. La cérémonie, sous la présidence du Cardinal Angelo Amato Préfet de la Congrégation pour la cause des saints et délégué par le Pape Benoît XVI et du Cardinal Paul Poupard, s'est déroulée, selon le voeu de Monseigneur Raymond Centène, Evêque de Vannes, sur le port, à proximité de la Maison mère de la Congrégation, devant une formidable assemblée d'évêques, de prêtres et de fidèles, le dimanche 27 mai 2012. a réalisé un excellent reportage de cette cérémonie de béatification. *Magistrat de la plus haute instance de Justice, le distingue sa prééminence sur les autres magistrats par sa coiffe, en forme de mortier. D'où son nom. PLACE DE LA REVOLUTION En ce dimanche des Rameaux 1794, pardon, Roquette 24 Germinal An II, les conflits d'intérêt se soldent encore par son lot de sang répandu aux pieds du dieu révolution. Population contrastée -Marie-Marguerite Hébert, 38 ans, veuve de Hébert du torchon "Le Père Duchesne" guillotiné le 24 mars dernier ; il semble que cette alliance soit le seul motif de condamnation de l'ancienne religieuse. -Lucile Desmoulins, 24 ans, veuve de Camille guillotiné le 5 dernier, impliquée dans la pseudo "Conspiration des Prisons", forgerie de Barère et du Comité de Sûreté Générale. -Arthur de Dillon, 43 ans, authentique noble, renégat, brillant officier général d'infanterie, qui, pour contrer les menées du 1er ministre britannique Willian Pitt, préparait une attaque de l'Angletrerre par le sol irlandais. Ce qu'avait appris Pitt par son espion Somers. Une lettre anglaise "avait été perdue" par cette espion en 1793 et "gardée sous le coude" par Barère. Cette lettre livrait, comme par hasard, plusieurs noms. Leurs porteurs avaient déjà expié leur "faute", tel Danton. Dillon était ami de ce dernier mais aussi du couple incita à l'arrestation de Dillon. L'amalgame fut fait avec la bénédiction de Robespierre ; Sanson trancha ! Le dernier cri d'Arthur de Dillon fut "Vive le Roi". -Philibert Simond, 39 ans, prêtre dont il abandonnera l'état, violent "diatribeur", il commettra l'erreur de s'en prendre à Pitt ; il fut, comme par hasard enfermé dans la prison du Luxembourg et ainsi inclus dans la "forgerie" de Barère la Conspiration des Prisons. Il n'eut, hélas !, pas le temps de dire tout le bien qu'il pensait de Barère. On lui "coupa le clapet". -Pierre-Gaspard Chaumette, 31 ans moins 40 jours, Commune de Paris, Prise des Tuileries, Sans-culotte Montagnard, régicide, accusé d'avoir voulu supprimer toute divinité le dada agnostique de Robespierre, et par là, la révolution. A mort le païen ! -Guillaume Nourry père, dit Grammont, 42 ans, compromis dans la "Conspiration des Prisons", cher à Barère, accusé de conspiration contre la liberté, la sûreté et la souveraineté du Peuple et vouloir rétablir la monarchie !!!, -Alexandre Nourry, dit Grammont, 19 ans, fils du précédent et mêmes accusations. Eclairage sur ces deux là dans La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne de décembre 2013 ...parue avec deux mois de retard, nous avons pu lire qu'ils dirigeaient l'escorte emmenant la Reine Marie-Antoinette vers son exécution-assassinat. Ils ouvraient le passage de la charrette tout en excitant la foule contre la Reine de France et en clamant des ordures dont le langage révolutionnaire était particulièrement riche. -Jean-Michel Beysser, 41 ans, ancien officier dans les armées royales puis général des a participé à la défense de Nantes le 29 juin 1793, a été battu par les Vendéens à la bataille de Montaigu en septembre. Cela aurait été le motif de son arrestation. En réalité son sort était scellé avant cette s'était dressé contre la Convention et la tyrannie exercée par le Comité de Salut Public et avait, à Nantes, libéré des opposants. Bref, un dossier chargé de haines et l'esprit vengeur de Barère firent le reste. - Jean-Baptiste Gobel, 67 ans, évêque constitutionnel de Paris, sacré par Talleyrand. Il a, par la suite, abdiqué sa fonction et rejeté sa prêtrise. Ne pouvant être aidé, à la Conciergerie, dans son ultime trajet qui risquait de le mettre en face de son Dieu qu'il avait renié, son ancien Vicaire-général, l'abbé Lothringer, aumônier des prisons, aumônier de la guillotine comme quelques autres courageux prêtres étant absent, il lui adressa sa confession par écrit. Par ce même écrit il rejetait son Serment à la Constitution civile du Clergé et demandait à revenir dans l'Eglise, en pleine et entière obéissance "Mon cher abbé, je suis à la veille de ma mort ; je vous envoie ma confession par écrit. Dans peu de jours je vais expier, par la miséricorde de Dieu, tous mes crimes et mes scandales contre Sa Sainte religion. J'ai toujours applaudi, dans mon coeur, à vos principes. Pardon, cher abbé, si je vous ai enduit en erreur. Je vous prie de ne pas me refuser les derniers secours de votre ministère, en vous transportant à la porte de La Conciergerie, sans vous compromettre, et, à ma sortie, de me donner l'absolution de mes péchés, sans oublier le préambule "ab omni vinculo excommunicationis* ". Adieu, mon cher abbé, priez Dieu pour mon âme à ce qu'elle trouve miséricorde devant Lui, évêque de Lydda." *de tout lien d'excommunication. Jean-Baptiste, Joseph, Gobel, qui avait encouragé, par son exemple, son clergé parisien à prêter le Serment et à abdiquer la prêtrise, en signant cette ultime lettre de confession du titre d'évêque d'un évêché disparu en Palestine évêque in Partibus titre reçu lors de son sacre comme évêque auxiliaire de Bâle, répudiait ainsi le volet parisien et renégat de son sacerdoce. Mais son rejet de son état episcopal et sacerdotal n'avait pas échappé au regard acéré de Robespierre qui vit là un signe d'athéisme....donc un ennemi de sa nouvelle religion....donc une rebellion contre la révolution...donc la mort ! Neuf noms sur une liste de dix huit exécutés ; une journée révolutionnaire dans le droit fil du bonheur à faire connaître. Ahurissant ! Sommations d'usage, comme lors d'une émeute avec prise d'otages, on imagine Fort Chabrol évènement politico-ridicule de 1899 ! Non. Une chouanne face à la meute. Cliquez sur le coin de la photo pour lire la vidéo. Remercions le Ciel que le ridicule ne soit plus mortifère. Heureusement car il aurait fallu agrandir les cimetières depuis une trentaine d'années et plus particulièrement depuis la reprise des Vallseuses. Ce mini film montre que l'esprir frondeur de la Chouannerie est toujours de rigueur et qu'il y a déjà Deux Cent Dix Ans les grands aînés ont suivi le chemin des convictions qui n'est pas du tout aisé. Car il y a exactement 210 ans Georges et ses compagnons sont confrontés à l'arbitraire, déjà, politique. Ils sont emprisonnés au Temple. 2014 est le Cinq Centième anniversaire de la mort de la Duchesse souveraine de Bretagne, Anne de Bretagne, Anne la bretonne, fille de François II et de Marguerite de Foix. La Bretagne organise beaucoup de rencontres et cet article constitue une mise à jour du programme des festivités publié dans La Lettre du Souvenir Chouan de Bretagne de Mars au château de Blois le 9 janvier 1514, dans sa 37ème année, Anne de Bretagne est inhumée en la basilique Saint Denis ; son second mari, Louis XII de France la rejoindra un an plus tard. Son coeur, selon son souhait, sera mis dans un reliquaire et déposé dans le tombeau de ses parents, à reste d'elle une devise "Kentoc'h mervel eget bezan saotret" plutôt la mort que la souillure, le monument qu'elle avait fait réaliser pour accueillir ses parents en la chapelle ducale du couvent des Carmes à Nantes, le reliquaire ayant protégé son cœur jusqu'à 1792 et une couronne de mariée qu'elle a offerte à la paroisse de Trescalan. Au mois de juillet 1505 elle quitte Blois et son mari malade pour une visite dans son duché de sans aucun doute, vers le 20 juillet qu'elle passa à Guérande et offrit une couronne en or, à Saillé une couronne en argent et à Trescalan une couronne en bronze doré. Ces couronnes étaient destinées à être posées sur la tête des de Saint Aubin de Guérande et de Saillé ont disparu à la révolution. Ne subsiste que celle de Trescalan entreposée dans un coffre-fort de la mairie de La Turballe d'où elle a été sortie pour que je puisse la reliquaire d'Anne fut trouvé à côté des cercueils de ses parents lorsque les malfrats révolutionnaires vinrent en 1792 en août-septembre comme à Saint Denis ? vider les tombeaux de leur contenu. Le reliquaire fut vidé du cœur qu'il contenait et envoyé à La Monnaie ou, par miracle, une main le sauva de la fonte. Les ossements furent détruits par le feu, ainsi que ceux de Gilles de Retz et ceux des autres occupants des lieux. Heureusement en février-mars 1792, Mathurin Crucy, architecte nantais, ayant sans aucun doute la prémonition de ce qui allait advenir et pressentant la démolition du couvent des Carmes et de sa chapelle ducale, avait démonté les gisants et leurs quatre gardes et les avait enterrés dans le Jardin des Plantes de l' fois déterrés en 1814, il fallut les laisser dehors de longs mois afin qu'ils soient nettoyés par la gisants furent ensuite installés dans le transept sud de la cathédrale de Nantes en 1817 où l'on peut admirer actuellement le chef d'oeuvre de Michel Colombe, le sculpteur, grâce à Mathurin est possible d'admirer, à la cathédrale du Mans, cette très belle statue d'Anne de Bretagne jouant de l'orgue portatif XVIème siècle.La couronne de Trescalan, inscrite à l'Inventaire général du Patrimoine culturel, est en bronze doré et non en cuivre comme écrit par certains d'une quinzaine de centimètres de diamètre, fin assemblage par 11 charnières de 11 éléments dont six fleurdelysés ce qui explique la disparition de l'objet en 1830 avec Louis-Philippe. Les cabochons ont été mis au XIXème siècle pour remplacer les pierres précieuses disparues. Seules subsistent deux sur 11 dans une poche plastique. Elle est d'un poids très supportable. C'est une pièce très à la chanson "C'était Anne de Bretagne, Duchesse en sabots" il serait peut-être temps de mettre fin à ces sottises, à moins de ramener l'époque aux chars à boeufs mérovingiens alors que la Cour de Bretagne fut riche d'arts et de culture ; encore une manière d'inculturer la Bretagne ; une culture Bécassine ? Nous ne sommes pas encore débarrassés de Michelet, jacobins et consorts. ANIMATIONS -8 avril / 18 mai, Nantes, château des Ducs Autour du reliquaire du coeur d'Anne de Bretagne. -11 avril / 31 décembre, Langeais 37 Château où fut célébré le mariage d'Anne de Bretagne et de Charles VIII Mode, arts, enluminures. -1 mai, Saint Malo Cathédrale, concert "Les funérailles d'Anne de Bretagne". -10 et 11 mai, Vannes Côté jardin Gwened Tu all Liorzh, sous les remparts. -15 juin / 15 septembre, Vannes Dans le cadre majestueux de Chateau-Gaillard, exposition du reliquaire et du Livre d'Heures d'Anne de Bretagne. Production Dihunerien Membre du Souvenir Chouan de Bretagne.Gratuit -20 à 22 juin, Vannes Le Salon littéraire honore Anne de Bretagne. -13 juillet à fin août, Theix Manoir du Plessis-Josso sortie Sulniac-Surzur sur la voie expresse Nantes-Vannes Exposition Anne de Bretagne réalisée par l'Association Identité Bretonne. Gratuit. -13 septembre, Vannes Palais des Arts et des Congrès, création de l'Oratorio "Anne de Bretagne renaissante" composé par Roland Becker, interprété par l'ensemble baroque "Bretagne Armoricaine". Production Dihunerien. -19 septembre, Vannes Palais des Arts et des Congrès, Opéra rock "Anne de Bretagne" d'Alan Simon. Production Dihunerien.
ANNE DE BRETAGNE‎ From same author All books of this bookseller 5 book(s) with the same title PDF ‎In-8° broché,format moyen,couverture illustré,Presses de la Littérature,Paris,1980,264 pages,anciennes traces d'humidité,état moyen. ‎ L’Ergot Ça y est. Je suis sûr que vous y avez cru. Vous pensiez naïvement que j’allais vous livrer gratuitement le nom du Bressan ou de la Bressanne de l’année 2021. Et puis quoi encore ? Vous le saurez le 31 mars, comme tout le monde. Non mais ! Alors pourquoi parler de ça si c’est pour dire que je n’ai rien à dire ? Comme je n’ai pas l’habitude de parler pour ne rien dire – en tout cas j’essaie – je vais donc vous révéler l’objet de cette introduction. Outre le “teasing” – comme disent les communicants – pour la prochaine soirée des Bressans de l’année, cette entrée en matière me permet de parler d’un personnage qui a participé grandement à la notoriété de notre région. Quelques indices pour vous permettre de deviner de qui je vais vous parler ? Allez, je sens que vous êtes joueurs ou joueuses ! Elle Bravo, c’est bien une femme n’est pas née en Bresse. Elle n’aurait d’ailleurs jamais dû y mettre les pieds, ni même les sabots de son cheval, si le sort lui avait été plus favorable. Sa vie ressemble à un vaudeville, si l’on considère le caractère tragicomique de sa vie maritale. Imaginez une jeune fille, promise à un beau parti, et qui se fait voler son mari, plus exactement celui à qui elle était promise, par celle qui devait devenir sa belle-mère. Un bon début d’intrigue pour un Feydeau d’hier ou d’aujourd’hui, non ? La petite fille arriva dans le royaume de France, directement de sa Belgique natale, qui n’était encore qu’une province bourguignonne. Elle passa sa prime jeunesse au château d’Amboise, où elle reçut l’éducation nécessaire à une future reine de France. Mais c’était sans compter avec la géopolitique de l’époque. Et sans les ambitions de papa. Maximilien – c’est lui le père – comptait bien abréger son veuvage en épousant la belle Anne, de surcroît duchesse de Bretagne, ce qui est toujours bon à prendre. Le problème, c’est que Maximilien était Régent de Bourgogne, Archiduc d’Autriche, et futur Empereur du Saint Empire Romain Germanique. Pas de loi sur le cumul des mandats à l’époque. Max – je me permets cette familiarité puisque c’est presque un intime maintenant – allait également se retrouver par mariage à la tête d’un duché à l’ouest du royaume de France. Le Charles du moment, roi de France donc, se retrouvait pris en étau par les possessions de l’un de ses ennemis intimes, tout beau-père putatif qu’il était. C’en était trop pour notre Charles qui amassa des troupes à la frontière bretonne, tel Poutine en Ukraine, pour exiger de la duchesse qu’elle renonce à convoler avec Max. Et, pour faire bonne mesure, qu’elle l’épouse lui, et non cet Autrichien belliqueux. Anne ne put que s’exécuter devant les arguments sans appel de Charles. Et notre princesse dans tout ça ? Eh bien la voilà supplantée par Anne de Bretagne. Et pour couronner le tout otage de celui qui était censé l’épouser. Charles dut quand même se résoudre à la laisser regagner sa bonne ville de Gand. Retour à la case départ. Max – le papa – remis de ses propres affaires matrimoniales se dit que sa fifille, encore jeune adolescente, devait trouver promptement un mari. Suffisamment prestigieux pour effacer l’affront du roi de France. C’est l’infant d’Espagne qui remporta la mise. Et voilà notre jeune fille en route pour la péninsule ibérique, accueillie par Ferdinand, le papa du promis. Mariage, voyage de noces dans le royaume. Mais l’infant, de santé fragile, succomba pendant le périple. Et retour en Belgique pour notre princesse. Il fallait de nouveau trouver un époux convenable à cette femme qui avait à peine dix-huit ans. Après deux expériences malheureuses, il y a longtemps que l’idée du mariage ne la faisait plus rêver. Elle accepta tout de même – papa était persuasif – de convoler en justes noces avec Philibert, duc de Savoie, dont les possessions appartenaient au Saint Empire. Vous commencez à cerner notre personnage, je suis sûr. Allez, cessons ce suspense insoutenable ?. C’est bien Marguerite, dite d’Autriche, dont je vous parle. Qui épousa dans un monastère du pays vaudois, alors propriété savoyarde, le souverain de ce duché, avec qui il fallait compter à l’époque. Et c’est dans notre Bresse que Marguerite se plaisait à résider, au château de Pont-d’Ain, pour y vivre son histoire d’amour avec le beau Philibert. A la mort de son époux lors d’une chasse dans les bois entourant le domaine, Marguerite décida d’honorer le vœu de sa belle-mère – la vraie – et de bâtir un monument qui fait la fierté des Bessans, l’église de Brou. Dans laquelle on retrouve la patte flamande de son maître d’ouvrage, notre Marguerite d’Autriche, de Bourgogne et de Savoie. Au-delà de ce personnage de roman, ce fut une femme politique avisée, qui dut pallier la relative inconsistance de son duc de mari et assura ensuite l’éducation de son neveu, le futur Charles Quint. Mais c’est une autre histoire. Alors, c’est à l’unanimité, et en parfait accord avec moi-même, que je souhaitais désigner Marguerite Bressanne de l’année… 1501, année de ses noces savoyardes qui marquèrent son entrée dans notre histoire. Mais l’Académie a déjà honoré le Monastère de Brou en 2014. Et par là-même, tous ceux qui, depuis le XVIe siècle ont contribué à son édification puis à sa conservation. Marguerite sera donc mon coup de cœur. N’est-ce pas tout indiqué pour cette grande amoureuse ? J’ai été bien long aujourd’hui. Alors, je vous quitte. Et à très bientôt sur notre site.
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  3. Π εскኁ нтի
    1. Θχቫλեц իбևηε зу уպуκοջад
    2. Усеհጧл цеշаሟէ аቄեηուв
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    2. Ωб еኾቦхωπуμу τориዑеβሶሞε
    3. Бጧдрኤβω ըνоኛοሐянту
Lesparoles de la comptine C'était Anne de Bretagne. C'était Anne de Bretagne, duchesse en sabots, Revenant de ses domaines, en sabots mirlitontaine. Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Revenant de ses domaines, duchesse en sabots, Entourée de châtelaines, en sabots mirlitontaine. Ah ah ah !
Culture Histoire Par son parcours, mais aussi par sa personnalité, elle a su se démarquer et devenir une figure marquante de l'histoire, même après sa mort, le 9 janvier 1514. Portrait d'Anne de Bretagne. © Photononstop/ Le royaume de France et le duché de Bretagne ont une histoire médiévale étroitement liée, même si leur séparation existait bel et bien avant que la région bretonne n'intègre le territoire français au XVIe siècle. Cet héritage commun, ils le doivent en partie à Anne de Bretagne, qui noue France et Bretagne pendant les 36 années de sa courte existence. Tout d'abord duchesse de Bretagne, elle a été la femme de Charles VIII puis de Louis XII, tous deux roi de France, et a permis un rapprochement significatif entre les deux entités, alors qu'elle se trouvait au coeur de tensions militaires et diplomatiques. Quel mari pour Anne de Bretagne ? Lorsqu'elle voit le jour, en janvier 1477, Anne de Bretagne est loin de se douter que les tensions sont vives entre son père, le duc de Bretagne François II, et le souverain français Louis XI, qui se verrait bien intégrer ce territoire à son royaume. Le duc cherche à protéger l'avenir de ses terres des menaces françaises. Pour cela, il lui faut conclure des alliances. C'est à ce moment qu'intervient sa fille dans les enjeux politiques qu'elle ne quittera plus jusqu'au dernier jour de sa vie. François II se tourne vers l'Angleterre, avec laquelle ses relations ont toujours été bonnes. Le roi anglais Édouard IV ne laisse pas passer une telle occasion et obtient la promesse d'un mariage entre Anne et le prince de Galles, héritier du trône outre-Manche en 1481. Cependant, la menace s'accroît pour François II, qui est proche de perdre son influence sur le royaume. Face à l'inefficacité de son alliance avec les Anglais, il se tourne vers l'Est et Maximilien Ier d'Autriche. Anne est alors promise à ce dernier, qui n'est autre que le roi des Romains et l'empereur du Saint-Empire romain germanique. Puis c'est au tour d'un cousin de François II, Alain d'Albret, noble breton, de se voir promettre la main d'Anne de Bretagne pour mieux résister aux Français. Mais tous ces projets s'effondrent de nouveau lorsque François II meurt, le 9 septembre 1488, laissant Anne, alors âgée de 11 ans, seule duchesse de Bretagne puisqu'aucune descendance masculine n'est à même de prendre le pouvoir. Un traité signé par François II peu de temps avant sa mort empêche Anne de se marier sans le consentement du roi de France, Charles VIII. 1 2 3 Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Anne de Bretagne, la reine et ses rois 4 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
Sibien que c’est plutôt une identité par le manque que j’ai cherché à combler à un moment donné en faisant des recherches sur l’histoire de la Bretagne, après m’être rendu compte que l’histoire enseignée sur la période du Duché de Bretagne était pour le moins orientée, déformée comme la célèbre image d’Anne de Bretagne, la Duchesse en sabot, la pauvresse qui
L'origine de cette chanson populaire n'est pas certaine. Il existe plusieurs versions relatives à sa création En passant par la Lorraine relaterait la rencontre de Henri III 1551-1589 et de Louise de Lorraine qui deviendra reine de France lorsque se rendant en Pologne, il s'arrêta à Nancy. Elle daterait du XVIème siècle et aurait été mise en musique vers 1500 par Orlando de Lassus Toujours au XVIe siècle, Jacques Arcadelt 1504-1568 aurait harmonisé un air folklorique Margot, labourez les vignes pour la créer et, effet, on note aisément la ressemblance avec les paroles d'En passant par la Lorraine. Margot, labourez les vignes Margot, labourez les vignes, vigne, vigne, vignolet Margot, labourez les vignes bientôt. En revenant de Lorraine, Margot En revenant de Lorraine, Margot Rencontrai trois capitaines Vigne, vigne, vignolet, Margot, labourez les vignes bientôt Rencontrai trois capitaines Ils m'ont saluée vilaine Je ne suis pas si vilaine Puisque le fils du roi m'aime Il m'a donné pour étrenne Un bouquet de marjolaine S'il fleurit, je serai reine S'il y meurt, je perds ma peine. On retrouverait l'origine de la mélodie et des paroles dans une chanson bretonne En m'en revenant de Rennes dont l'existence remonte au XVIeme siècle. Après être tombée dans l'oubli, elle aurait été réécrite, on lui aurait ajouté un refrain avec mes sabots dondaine... et on aurait remplacé Rennes par Lorraine. Je crois qu'il faut beaucoup d'imagination pour voir une ressemblance dans les paroles M'en revenant de Rennes M'en revenant de Rennes Mignon de la goguette tout doux Cheminant vers Paris Landeri, landera, landeri Cheminant vers Paris J'ai rencontré trois Dames Mignon de la goguette tout doux Qui chantait à ravi' Landeri, landera, landeri Qui chantait à ravi' Elles m'ont demandé Belle Mignon de la goguette tout doux Que chantez-vous aussi Landeri, landera, landeri Que chantez-vous aussi Ah ! comment chanterais-je J'ai perdu mon mari Dites-moi donc, Mes Dames Y en a-t-il par ici Je l'voudrais point trop bête Je le voudrais joli Qui n'but point trop d'chopines Rien qu'dans ma compagnie Qui m'fit porter la bourse Et la culotte aussi Quand j'aurai un bonhomme Je chant'rai moi aussi et sa variante C'était Anne de Bretagne. En effet, le texte rappelle bien En passant par la Lorraine C'était Anne de Bretagne, duchesse en sabots, Revenant de ses domaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Revenant de ses domaines, duchesse en sabots, Entourée de châtelaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Entourée de châtelaines, duchesse en sabots, Voilà qu'aux portes de Rennes, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Voilà qu'aux portes de Rennes, duchesse en sabots, L'on vit trois beaux capitaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! L'on vit trois beaux capitaines, duchesse en sabots, Offrir à leur Souveraine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Offrir à leur Souveraine, duchesse en sabots, Un joli pied de verveine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Un joli pied de verveine, duchesse en sabots, S'il fleurit, tu seras reine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! S'il fleurit, tu seras reine, duchesse en sabots, Elle a fleuri, la verveine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Elle a fleuri, la verveine, duchesse en sabots, Anne de Bretagn'fut reine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Anne de Bretagn' fut reine, duchesse en sabots, Les Bretons sont dans la peine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Les Bretons sont dans la peine, duchesse en sabots, Ils n'ont plus de souveraine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Ils n'ont plus de souveraine, duchesse en sabots, C'était Anne de Bretagne, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Et voici la version que nous connaissons d'En passant par la Lorraine En passant par la Lorraine Avec mes sabots Rencontrai trois capitaines Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Rencontrai trois capitaines Avec mes sabots Ils m'ont appelé vilaine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Ils m'ont appelé vilaine, Avec mes sabots Je ne suis pas si vilaine, Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Je ne suis pas si vilaine Avec mes sabots Puisque le fils du roi m'aime Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Puisque le fils du roi m'aime Avec mes sabots Il m'a donné pour étrennes Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Il m'a donné pour étrennes Avec mes sabots Un joli pied de verveine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Un joli pied de verveine Avec mes sabots Je l'ai planté dans la plaine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Je l'ai planté dans la plaine Avec mes sabots S'il fleurit je serai reine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. S'il fleurit je serai reine Avec mes sabots Et s'il meurt je perds ma peine, Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Et l'histoire continue puisqu'En passant par la Lorraine a influencé Georges Brassens pour écrire Les sabots d'Hélène Les sabots d'Hélène Etaient tout crottés Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De les déchausser Les sabots d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Dans les sabots de la pauvre Hélène Dans ses sabots crottés Moi j'ai trouvé les pieds d'une reine Et je les ai gardés Son jupon de laine Etait tout mité Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De le retrousser Le jupon d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Sous le jupon de la pauvre Hélène Sous son jupon mité Moi j'ai trouvé des jambes de reine Et je les ai gardés Et le cœur d'Hélène N'savait pas chanter Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De m'y arrêter Dans le cœur d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Et dans le cœur de la pauvre Hélène Qu'avait jamais chanté Moi j'ai trouvé l'amour d'une reine Et moi je l'ai gardé
Jusquà ce qu'Anne de Bretagne épouse des derniers rois Valois, Charles VIII et Louis XII et s'impose à la cour et aux quolibets de ces dames qui la surnommaient "la Duchesse en sabots". Ce n'est pourtant qu'à la fin du xix e siècle que les sabotiers quittèrent les forêt où il demeuraient avec leur famille dans de petites cabanes en bois pour s'installer comme artisans de plein droit
5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 1603 L'expression "Anne de Bretagne, duchesse en sabots" est une invention de la fin du XiX ème siècle, alors qu'Anne de Bretagne est décédée en 1514. On la doit aux mouvements régionalistes qui recherchaient une icône. Membre de l'Union Régionaliste bretonne , il n'est pas étonnant que Jacques Pohier ait abondamment utilisé la représentation positive d'Anne de Bretagne. Assiette signée Henriot mais pouvant aussi se trouver avec la signature HR Quimper. Circa 1930. 23 cm de diamètre. / The expression "Anne of Brittany, Duchess in clogs" is an invention of the end of the 19th century, when Anne of Brittany died in 1514. The must be the regionalist movements looking icon. Member of the Breton regionalist Union it is not surprising that Jacques Pohier extensively used the positive representation of Anne of Brittany. Signed plate Henriot but can also be found with the HR Quimper signature. Circa 1930. 23 cm in diameter. Published by pse - dans Pohier Jacques Henriot
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C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots », fredonne une chanson aux paroles adaptées d’En passant par la Lorraine« avec , mes sabots ». Elle date des années 1880, quand un groupe de Bretons de Paris voulut honorer leur province d’origine et celle qui leur parut le mieux la représenter. Et puis il y a une troisième Anne de Bretagne, une Anne « politique », enjeu ou
Le château des Ducs de Bretagne consacre une exposition à Anne de Bretagne, du 30 juin au 30 de Bretagne, superstar depuis cinq sièclesLe château des Ducs de Bretagne consacre son expo d'été à cette figure qui connut la surmédiatisation posthume, surtout aux XIXe et XXe était Anne de Bretagne ? Le mythe a fait oublier son histoire réelle, comme il arrive aux stars modernes. La duchesse-enfant n'est pas l'impératrice Sissi, ni Marylin Monroe, mais elle a avec elles un point commun la médias du XVe siècle sont les manuscrits enluminés, instruments de la propagande royale. Comme l'explique Pierre Chotard, commissaire de l'exposition nantaise Anne fut, selon les points de vue, une reine idéale, plus duchesse que reine, une Bretonne irréductible. »Séparer l'histoire du mythePierre Chotard a pris le parti de décrire distinctement les deux réalités l'histoire et le mythe. Anne de Bretagne a fait écrire. Et travailler les imaginations. Il s'agissait de démêler l'histoire de la mythologie en s'appuyant sur des objets historiques incontestables. Ces originaux, qui viennent du monde entier, parlent et racontent l'histoire d'Anne de Bretagne. » Ils ne répondent certes pas aux questions les plus fréquentes des visiteurs du château, lieu de naissance d'Anne Où est sa chambre d'enfant ? Où sont ses sabots ? Ses bijoux ? Après Anne de Bretagne, le château devint une coquille vide. Elle vivait à la cour d'Amboise, à Paris, Lyon et Blois. Elle y a passé quelques années de son enfance et ensuite quelques mois seulement. »Une icône du XXe siècleAnne de Bretagne a connu l'autre avatar des figures mythiques elle fait vendre. Au XIXe siècle, elle devient une figure centrale du patrimoine breton. Un vrai label qui anticipe l'actuel produit en Bretagne » affiche ferroviaire, faïenceries, cartes postales, produits alimentaires et autres dérivés sont signés du profil de la Duchesse, élevée au rang d'icône quasi-warholienne. Utilisée pour le tourisme, promue par les fêtes folkloriques, l'image d'Anne devient une sorte d'AOC pour les productions bretonnes », remarque l'historien Didier Guyvarc'h. Gardienne des privilèges bretons, duchesse en sabots, paysanne et catholique, elle devient même aux yeux des celtomanes une boiteuse mal nippée, pas spécialement belle mais têtue, puisque bretonne. Anne a donc eu de nombreuses vies. Mais ce qu'on retient d'elle aujourd'hui, c'est peut-être son destin duchesse de 11 ans, reine à 14 ans et décédée à 37 ans après avoir vu mourir sept de ses neuf enfants. Marchandisée, starisée, revendiquée par tous, Anne reste l'enfant jetée dans les tourbillons de l'histoire. Une histoire qui, 530 années après sa naissance, nous touche MORVAN. Anne de Bretagne, une histoire, un mythe » exposition du 30 juin au 30 septembre. Ouverture 7 jours/7. Cour et remparts 9 h à 20 h. Nocturnes jusqu'à 23 h le vendredi soir. Pendant la programmation Aux heures d'été », du 10 juillet au 17 août à partir de 20 h, concerts le mardi, cinéma de plein air le 15 août, et bal breton le 17 août. Musée et exposition de 9 h 30 à 19 h. Musée ou exposition 5 €/3 €. Musée + exposition 8 €/4,80 €. Château des Ducs de Bretagne - Musée d'histoire de Nantes, 4, place Marc-Elder 44000 Nantes. Tél. 0 811 46 46
Cétait Anne de Bretagne, duchesse en sabots / Didier Le Fur in L'Histoire (Paris. 1978), 254 (05/2001) Public; ISBD; Aucun avis sur cette notice. [article] Titre : C'était Anne de Bretagne, duchesse en sabots Auteurs : Didier Le Fur, Auteur: Année de publication : 2001: Article en page(s) : p.64-67 : Langues : Français: in L'Histoire (Paris. 1978) > 254 (05/2001) Résumé
Anne de Bretagne, L’héritage impossible 2009 - Un documentaire réalisé par Pierre-François Lebrun - Une coproduction Averia / France Télévisions - 52 minutes - HD. “C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots...” Ce refrain résume le souvenir que nous avons gardé de la Bonne Duchesse une princesse populaire, proche de sa terre et fière de sa culture, qui lutta héroïquement pour préserver l’indépendance de sa chère Bretagne. Cette image est-elle vraiment fidèle à la réalité historique ? De Nantes à Blois, d’Amboise à Saint-Denis, dans les collections des bibliothèques et des musées et à travers les récits légendaires, l’enquête confronte ce que nous croyons savoir et ce que disent aujourd’hui les meilleurs spécialistes, historiens de la Bretagne et de la France de la fin du 15ème siècle, loin des idées reçues et des images toutes faites. Ce documentaire est richement illustré par l’iconographie d’époque et des films d’archives issus, en partie, des fonds de la Cinémathèque de Bretagne. A l'occasion du 500ème anniversaire de la mort d'Anne de Bretagne, France 3 redifusera sur ses antennes Bretagne et Pays de la Loire le documentaire "Anne de Bretagne, l'héritage impossible" le samedi 11 janvier à 15h20.
C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots". Ce refrain résume le souvenir que nous avons gardé de la Bonne Duchesse. Une princesse populaire, proche de sa terre et fière de sa culture, qui lutta héroïquement pour préserver l’indépendance de sa chère Bretagne. Cette image n'est pourtant qu'une légende bien éloignée de la réalité historique.
Et le reportage de Savoie News Photo Le DL /Sophie Vercueil Après une olympiade de bons et loyaux services Thierry Pecherand, président de Chambéry Triathlon depuis maintenant quatre ans a passé le flambeau à Sophie Vercueil. Neurologue de profession, sportive accomplie et spécialiste de la distance Ironman, Sophie aura à Cœur de mettre son temps libre au profit du club sportif qui lui est cher. Élue présidente de Chambéry Triathlon pour au moins deux ans, elle est la seconde femme à tenir les rênes du club savoyard après Nathalie Frontfreyde qui avait tenu quatre ans elle aussi. Le noyau dur de l’équipe dirigeante est conservé L’équipe dirigeante conserve son noyau dur avec Maxime Cloquié vice-président, Philippe Faucheux trésorier, Maia Fourreau secrétaire et section trail, Alexandre Garin responsable technique et école de triathlon, David Labbé responsable tenues, Caroline Burgod communication, Bastien Copetti responsable pôle élite mais compte aussi deux nouvelles recrues suite au départ de Thierry Pecherand et de Fred Bihan. En effet Maxime Mithouard aura en charge l’équipe de D2 femmes ainsi que l’école de triathlon et Nicolas Cante devrait dynamiser le pôle longue distance. Les bases sont posées à Chambéry triathlon et fort de plus de 250 membres le club a de fortes ambitions pour la saison 2022. Si les équipes Élites sont toujours membres du gotha des grands clubs français D1 pour les hommes et D2 pour les féminines, l’école de triathlon monte en puissance plus de 70 jeunes et espère bien décrocher une 3e étoile des clubs formateurs, la plus haute distinction pour les clubs français. Plus que jamais les triathlètes chambériens sont dans les starting-blocks pour 2022 avec le traditionnel stage de printemps dans le sud de la France à Argelès-sur-Mer pour lancer les festivités ! Article Dauphiné Libéré du 13 novembre 2021 Article Dauphiné Libéré du 3 septembre 2021 Article Dauphiné Libéré du 6 juillet 2021 Article Dauphine Libéré du 1er juillet 2021 Article Dauphiné Libéré du 15 juin 2021 Article Dauphiné Libéré du 26 mai 2021 Article Dauphiné Libéré du 17 juin 2021 Cétait Anne de Bretagne, duchesse en sabots, C’était Anne de Bretagne. Merci au contributeur : Ghislain DOUSSET juillet 7, 2021 À propos : C’est l’ancêtre de « En passant par la Lorraine« . Cette belle chanson sur le mariage d’Anne de Bretagne et de Charles VIII Roy de France est elle-même dérivée d’une plus ancienne . chanson bretonne « En revenant de Rennes« . Elle a
Le printemps avait eu, cette année-là, une douceur si déchirante que les Français, longtemps, n’avaient pas voulu y croire. Le gouvernement avait multiplié les déclarations rassurantes, proclamé sur... 8. La mort aux trousses Par Laurent-Henri Vignaud 16. L’invention du populisme Par Jean-Louis Thiériot 18. Comment peut-on être ottoman ? Entretien avec Nicolas Vatin, propos recueillis par Geoffroy... PAR LAURENT-HENRI VIGNAUD Il y a deux façons d’appréhender le danger épidémique. La première, la plus évidente, est de déterminer en quelle proportion la maladie tue ou rend gravement malade. En... Populisme, le mot qui tue, le mot qui déconsidère l’adversaire en l’excluant du club des raisonnables. Que Viktor Orbán veuille protéger les frontières de la Hongrie populisme ! Que Donald Trump... PROPOS RECUEILLIS PAR GEOFFROY CAILLET Quels sont ces textes qui dessinent en creux le portrait d’un homo ottomanicus ? Il s’agit de textes de tous ordres textes administratifs, lettres privées,... Dans le langage courant, affirmer qu’une pratique sociale ou un comportement privé est digne de l’Ancien Régime » est péjoratif, tant deux cents ans d’enseignement républicain ont profondément... PAR MICHEL DE JAEGHEREChantal Delsol met en scène dans un livre étincelant la réaction que suscite désormais l’hégémonie de l’individualisme libertaire. Populisme contre progressisme l’opposition ne... Chacun connaît la chanson C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots. Recueillie en 1880 par un folkloriste breton, elle célèbre à la fois une reine proche de son peuple et une région rurale qui... Eusèbe, qui fut évêque de Césarée, en Palestine, rédigea, sans doute entre 308 et 311, un ouvrage historique majeur, distinct de son Histoire ecclésiastique. Il s’agit d’une vaste histoire... Pourquoi lire encore César ? Par nostalgie des versions de l’enfance, pense l’ancien élève. Pour la foule de renseignements historiques, dit l’érudit. Pour la langue, suggère le philologue. Pour le... Chacun connaît les principes de cette collection, ses gros titres, ses petits dessins des icônes », son français familier et son ton tapageur. Miracle, ce volume échappe à toutes critiques. Or... Fille du duc d’Aquitaine, épouse et mère de rois, Aliénor est d’abord une femme politique de son temps, déterminée à conserver son héritage pour le transmettre. Alliant rigueur scientifique et... L’auteur, ancien ambassadeur de France à Rome, a vécu près de cinq ans au palais Farnèse et a voulu en savoir plus sur ceux qui ont fait bâtir cette magnifique demeure. Leur réputation est sulfureuse... C’est une ode à la gloire du Roi-Soleil. Lorsqu’elle parut en 1923, elle sortit le Grand Roi de l’ombre où l’avaient placé, deux siècles durant, la critique cinglante de Saint-Simon puis celle des... Au carrefour de l’histoire, du droit et de la théologie, la question de la déposition du pape avait fait l’objet d’une rencontre universitaire en 2017, dont ce livre constitue les actes. Les... Professeur au Collège de France, Gilles Veinstein est mort en 2013, avant que ces cours sur les esclaves du sultan chez les Ottomans entre le XIVe et le XVIIe siècle ne soient édités. Son ancienne... Ames sensibles, s’abstenir. Crouzet a découvert des faits inouïs, monstrueux, négligés par les historiens. Entre 1562 et 1598, des petits garçons catholiques les violences protestantes, de nature... On l’appelait l’Archange de la Révolution ». Né en 1767, guillotiné en 1794, en même temps que Robespierre, Louis Antoine de Saint-Just reste dans la mémoire collective comme l’une des figures... Nulle autre reine n’a déchaîné autant de passions. Elle fut la muse d’écrivains à l’imagination débordante et l’héroïne de scénaristes passionnés. Son tempérament, ses manières, ses amitiés, ses... Lire introduit l’action. Ecrire la prolonge. Du moins pour Napoléon qu’une bibliothèque portative d’un millier de volumes suivait pendant ses campagnes. Quant à écrire, il fut un noircisseur de... Citant fort à propos Montesquieu, qui voyait un Pierre l’Enorme » en celui que l’histoire commençait à baptiser Pierre le Grand », Thierry Sarmant a repris à frais nouveaux le dossier du plus... C’était l’aventure maritime et scientifique la plus ambitieuse de son temps. L’expédition de La Pérouse passa pourtant à la postérité par son issue tragique et mystérieuse. La bande dessinée de... De son vivant même et jusqu’après sa mort, l’impératrice Eugénie fut critiquée par des détracteurs virulents, qui lui reprochaient d’être une souveraine frivole et bigote et d’être même responsable... Publiés chez Plon au début du XXe siècle par son arrière-petit-fils, les Mémoires du baron Agathon Jean François Fain sont une source de premier ordre pour connaître la personnalité de Napoléon. Son... Alors que la démocratie chrétienne a disparu du paysage politique français, Aimé Richardt consacre une biographie à Charles de Montalembert 1810-1870, apôtre d’un catholicisme libéral dont la... Le 13 novembre 1893, cette élégante Parisienne débarque à Dakar. Elle ne connaît pas l’Afrique. Avec sa petite fille, elle accompagne son mari, ex-journaliste du Figaro, chargé par des ministres... Difficile d’être plus clair que cette communication adressée au gouvernement provincial d’Alep le 22 octobre 1915 En ce qui concerne les Arméniens, leurs droits en territoire turc, tels que les... Fils d’un officier ayant connu les camps du Viêt-minh, Bruno Riondel est certainement bien placé pour rappeler les horreurs engendrées par le communisme. Professeur dans un grand lycée parisien, il... L’auteur, spécialiste de l’Union soviétique, montre l’ampleur des famines qui ont frappé le pays de 1931 à 1933 4 millions de morts en Ukraine, 1,5 million au Kazakhstan, autant en Russie,... Pratiquement inconnu en France, ce journaliste à la vie tumultueuse et aventureuse, né en 1907, mort dans un étrange accident de la route en 1950, est considéré en Pologne comme un modèle. Ce livre... L’auteur, photographe d’art, a découvert un jour, au détour d’un virage » dans le Gers, les frères mineurs capucins du couvent de Castelnau-d’Arbieu. Après plusieurs visites à ces religieux fidèles... Aboutissement de dix ans de recherche sur l’extermination des Juifs en Union soviétique occupée », de 1941-1944, ce livre dresse un tableau plus qu’un bilan. Selon les données communément admises,... Après L’Europe en enfer 1914-1949, Ian Kershaw propose l’histoire du continent entre 1950 et aujourd’hui. Avançant, après 1945, au rythme des deux superpuissances, l’Europe allait vivre selon deux... Après une histoire de l’herbe, une histoire du silence, Alain Corbin surprend encore en consacrant ce livre à ce que l’on ne savait pas aux XVIIIe et XIXe siècles avec comme focus la terre.... Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es tel est le fil de ces essais. Depuis que Thiers a posé, appuyé à un livre, chaque président se veut lecteur et écrivain autant qu’homme d’action. Ce... En 1986 était parue en onze volumes richement illustrés, une Histoire des saints et de la sainteté chrétienne. Elle était pratique, très bien documentée, écrite par des dizaines de spécialistes.... Frédéric Vitoux ne tient pas de journal et se méfie de ce qui est net ». Ce qui l’intéresse est la réminiscence, la lente réapparition d’un souvenir lointain dont [on] distingue si mal les... C’est un guide particulièrement original que propose Philippe Bornet avec Sacré Paris. Riche d’un passé contrasté, la capitale française est ici abordée à travers la découverte des souvenirs laissés... Cela rend fou les penseurs libéraux et les technophiles alors que les sociétés occidentales n’ont jamais été si riches, si prospères, que les vies n’ont jamais été aussi longues, aussi libres, les... PAR MICHEL DE JAEGHEREQuand notre horizon s’arrête à la porte de notre jardin, un peu d’air du large est bienvenu. C’est ce que nous offre le somptueux documentaire réalisé par Sylvain Tesson avec son... PAR MARIE-AMÉLIE BROCARDLe personnage le plus célèbre de tous les temps a enfin sa série. Un petit miracle de qualité pour une production sur laquelle personne n’aurait parié. Au commencement, il y a... PAR ALEXANDRE GRANDAZZI Annoncée le 21 février, à Rome, par une conférence de presse à grand spectacle convoquée par les responsables du Parc archéologique du Colisée dont dépend le Forum, la nouvelle... Pour 6 personnes, choisir un filet de bœuf de 1,2 kg. Le marquer au four très chaud ou à la poêle, salé, poivré et beurré. L’enrouler dans une grande crêpe, ou deux si nécessaire, tartinée d’une... La cuisson en croûte est un classique de toutes les cuisines européennes depuis le Moyen Age et peut-être l’Antiquité pâtés, tourtes, tourtières et croustades français, torte italiennes, pies... PAR JEAN-LOUIS THIÉRIOTEntre la signature du traité de Versailles, en juin 1919, et l’entrée des troupes de la Wehrmacht dans Paris, en juin 1940, il aura suffi d’à peine vingt ans pour que les... PAR HENRI-CHRISTIAN GIRAUD La formule est l’expression d’un étonnement celui d’un vieux de la vieille, un ancien combattant de 1914-1918, Roland Dorgelès, l’auteur des Croix de bois, qui se souvient... Il s’agissait dans un premier temps de venir au secours de la Finlande attaquée sans préavis, le 30 novembre 1939, par l’Union soviétique pour obtenir un débouché direct sur la Baltique. La résistance... Cinq heures du matin, le 10 mai 1940, est l’heure H pour la Wehrmacht. 4 000 parachutistes du général Student sautent sur la Hollande pour y neutraliser les ponts et les terrains d’aviation tandis que... La ligne Maginot est le temple de la religion de la défensive. Et, de ce fait, elle a été conçue davantage comme un abri que comme un instrument de combat. Avec ses tourelles blindées, ses coupoles,... La négation de la Défense nationale est une des 21 conditions auxquelles doivent souscrire les adhérents de la IIIe Internationale lors du congrès de Tours de décembre 1920, qui voit la naissance du... La défaite française est trop totale pour qu’on puisse la mettre sur le compte d’une seule catégorie professionnelle, mais il est vrai que le haut commandement, et notamment le généralissime Gamelin -... Le 16 mai au soir, soit six jours après le début de l’offensive allemande contre la France, et alors qu’il assiste à un Conseil suprême interallié à Paris, Churchill, Premier ministre depuis le 10... Elle tient d’abord et avant tout à l’esprit d’offensive qui donne l’initiative à l’agresseur sur le moment de l’attaque, le lieu où il va porter son effort et le rythme qu’il va imposer. Avec, en... Au premier rang de ceux qui voient dans l’armistice la » faute, majeure, impardonnable, il y a ceux qui, comme De Gaulle, en font une question de principe. Mais à l’évidence, dès cette époque, il... PAR JEAN-ROBERT GORCE Le 17 mai 1940, dans la petite bourgade ardennaise de Montcornet, la 4e division cuirassée du colonel De Gaulle attaque le flanc gauche des troupes blindées allemandes qui... PAR JEAN-PAUL COINTETDeux mois après le début de l’offensive allemande du 10 mai 1940, qui se solda par la débâcle militaire, l’exode de millions de personnes et un armistice coupant la France en... Agrégé d’histoire, professeur, courageux soldat de la Grande Guerre, il est élu député radical du Vaucluse de 1919 à 1940 sans interruption. Ministre à dix-huit reprises de 1924 à 1940, il occupe... Diplômé d’HEC, avocat, élu en 1919 député des Basses-Alpes, puis de Paris de 1928 à 1940, ce centriste qui penche vers la droite, familier des milieux d’affaires, se spécialise dans deux domaines ... Avec lui, tout est compliqué et contradictoire, sauf sa volonté de servir le roi, l’Empire britannique et le Commonwealth. En outre, son verbe et ses écrits, qu’il manie à la perfection, sont parfois... Pur produit de l’école de la République, il choisit le 1er régiment de tirailleurs à Alger à sa sortie de Saint-Cyr et se distingue notamment en parcourant, seul, 200 km à pied en plein Sahara pour... Le 12 juin 1940, à Saint-Valery-en-Caux, le général Paul Vauthier est fait prisonnier et il passera le reste de la guerre à la forteresse de Königstein Saxe. Triste destin pour ce précurseur génial... A sa sortie de Saint-Cyr en 1900, il choisit l’infanterie coloniale où se déroule l’essentiel de sa carrière jusqu’en 1938. Diplômé de l’Ecole supérieure de guerre, il participe à la Grande Guerre... Né dans une famille bourgeoise, catholique, il choisit l’infanterie à sa sortie de Saint-Cyr et participe, comme capitaine, à la Grande Guerre. Fait prisonnier en mars 1916, il passe le reste de la... Le 20 mai 1940, les rivières susceptibles de barrer la route de l’invasion sont mises en état de défense. A l’Ecole militaire d’application de la cavalerie et du train de Saumur revient un secteur de... Ils sont trois, tous prussiens, tous nés dans des familles de militaires depuis des générations, tous formés dans des écoles de cadets, tous combattants de la Grande Guerre. Gerd von Rundstedt est le... Fils d’un aubergiste de Châteldon, dans le Puy-de-Dôme, socialiste révolutionnaire, avocat des pauvres » et des organisations syndicales, député pacifiste en 1914, il s’éloigne peu à peu du monde... Au printemps 1940, des deux maréchaux survivants, avec Franchet d’Espèrey, de la Grande Guerre, Pétain est le plus populaire, le plus humain, le plus républicain. Les anciens combattants... C’est un panorama détaillé de ce sombre mois - dans le droit fil de son très remarquable ouvrage consacré aux combats oubliés » La Fin de la campagne de France, Economica, 2010 - que présente... Ancien chef du corps expéditionnaire à Suez, théoricien de la guerre révolutionnaire et de la guerre nucléaire, ami de Liddell Hart, André Beaufre fut l’une des étoiles de la pensée stratégique... Si vous ne devez lire, sur le sujet, qu’un livre, lisez celui-là. En trente chapitres, Rémy Porte y fait le tour des interrogations que suscite légitimement la défaite. Le haut commandement... Le livre impressionne par la variété des connaissances, la qualité de la langue, l’amplitude du champ de vision. Ancien combattant de la France libre, Jean-Louis Crémieux-Brilhac a consacré neuf... C’est l’un des généraux les plus décriés des deux guerres mondiales. Repéré par Joffre, placé par celui-ci auprès de Foch, avec lequel il formera un très efficace duo, Maxime Weygand 1867-1965... Remarquablement doué au point de vue physique et intellectuel. … Excellent et parfait en tous points. » Telle est l’appréciation qu’il reçoit à sa sortie de l’Ecole supérieure de guerre. André... La destinée d’un génie peut être tragique. C’est de bout en bout le cas de celle du général Paul Vauthier 1885-1979 que Max Schiavon retrace dans cette biographie qui déstabilise bien des idées... Capturé en 1916, De Gaulle n’avait pu briller sur les champs de bataille. Homme de relations, introduit très tôt dans les coulisses de la vie politique, il s’était surtout fait connaître entre-deux-... Ce soldat saigna à blanc l’armée française. A la tête de ses Panzers, Guderian fut le fer de lance de l’armée de Hitler pendant les campagnes de Pologne, de France et de Russie. Publiés en 1950, ses... Publiés pour la première fois, les carnets du général Huntziger 1880-1941 permettent de mieux saisir la complexité de la situation pour les responsables politiques et militaires français au début... Cinq hommes dans un char. Cinq Français, jeunes et moins jeunes, venus des quatre coins de France et de milieux divers, serrés dans un B1bis de 32 tonnes lancé dans la bataille de France en cette... Depuis Herbert Lottman jusqu’à Bénédicte Vergez-Chaignon en passant par Marc Ferro et quelques autres, l’image de Pétain ne cesse de se noircir au fil des biographies qui lui sont consacrées. Au... En septembre 1939, le général Georges déplore que la France se lance dans une telle aventure pour la Pologne ». Sentiment partagé par Vuillemin qui commande l’armée de l’air. Or depuis l’année... Considéré comme le type même de l’officier prussien, Gerd von Rundstedt 1875-1953 fut l’un des plus célèbres généraux de Hitler. Il commanda en Pologne, en France puis en Russie avant d’être retiré... PAR GEOFFROY CAILLETCentré sur l’appel du 18 juin et sur la vie de famille du fondateur de la France libre, le premier film consacré à De Gaulle se tire inégalement du sujet. Alors que dix-huit films... PAR FRANÇOIS-JOSEPH AMBROSELLIAlors qu’elle paraissait inéluctable depuis l’accession de Hitler au pouvoir, la guerre qui éclate en septembre 1939 semble prendre de court la France qui, après huit... PAR FRANÇOIS-JOSEPH AMBROSELLIPAR FRANÇOIS-JOSEPH AMBROSELLILudwig van Beethoven vécut trente-cinq ans à Vienne. La capitale autrichienne conserve les traces de son passage. Il fut l’enfant chéri de... PAR MARIE-LAURE CASTELNAUJoyau de l’Art nouveau, classée Monument historique et Maison des illustres, la villa Majorelle à Nancy vient de rouvrir ses portes après quatre ans de travaux. Une maison... PAR GEOFFROY CAILLETAbritée par de nouvelles vitrines dans une galerie d’Apollon restaurée, la fascinante collection des Diamants de la Couronne brille à nouveau de tous ses feux au musée du Louvre.... PAR SOPHIE HUMANNRemontant le temps de la cité royale, d’ingénieux et gracieux trompe-l’œil habillent les murs et le mobilier urbain de Versailles. La trottinette s’est arrêtée net au milieu du...
Annede Bretagne (Ann of Brittany) 1880, Orain (Lyrics) Youtube C'était Anne de Bretagne, duchesse en sabots (bis) Revenant de ses domaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Revenant de ses domaines, duchesse en sabots (bis) Entourée de châtelaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois !
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Autresouci constant de « la duchesse en sabots » : préserver les prérogatives du duché de Bretagne. « Quand elle a épousé de force Charles VIII à 14 ans, ce dernier a remplacé les C'était Anne de Bretagne C'était Anne de Bretagne, duchesse en sabots, Revenant de ses domaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Revenant de ses domaines, duchesse en sabots, Entourée de châtelaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Entourée de châtelaines, duchesse en sabots, Voilà qu'aux portes de Rennes, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Voilà qu'aux portes de Rennes, duchesse en sabots, L'on vit trois beaux capitaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! L'on vit trois beaux capitaines, duchesse en sabots, Offrir à leur Souveraine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Offrir à leur Souveraine, duchesse en sabots, Un joli pied de verveine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Un joli pied de verveine, duchesse en sabots, S'il fleurit, tu seras reine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! S'il fleurit, tu seras reine, duchesse en sabots, Elle a fleuri, la verveine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Elle a fleuri, la verveine, duchesse en sabots, Anne de Bretagn'fut reine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Anne de Bretagn' fut reine, duchesse en sabots, Les Bretons sont dans la peine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Les Bretons sont dans la peine, duchesse en sabots, Ils n'ont plus de souveraine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Ils n'ont plus de souveraine, duchesse en sabots, C'était Anne de Bretagne, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois !

Annede Bretagne C’était Anne de Bretagne duchesse en sabots oh C’était Anne de Bretagne duchesse en sabots revenant de ses domaines en sabots mirlitontaine Oh oh oh vive les sabots de bois Voilà qu’aux portes de rennes Trouva trois beaux capitaines Ils saluent leur souveraine Lui donnent un pied de verveine S’il fleurit vous serez reine Elle a fleuri la verveine

1 – C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots, Revenant de ses domaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! 2 – Revenant de ses domaines, duchesse en sabots, Entourée de châtelaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! 3 – Entourée de châtelaines, duchesse en sabots, Voilà qu’aux portes de Rennes, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! 4 – Voilà qu’aux portes de Rennes, duchesse en sabots, L’on vit trois beaux capitaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! 5 – L’on vit trois beaux capitaines, duchesse en sabots, Offrir à leur Souveraine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! 6 – Offrir à leur Souveraine, duchesse en sabots, Un joli pied de verveine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! 7 – Un joli pied de verveine, duchesse en sabots, S’il fleurit, tu seras reine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! 8 – S’il fleurit, tu seras reine, duchesse en sabots, Elle a fleuri, la verveine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! 9 – Elle a fleuri, la verveine, duchesse en sabots, Anne de Bretagn’fut reine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! 10 – Anne de Bretagn’ fut reine, duchesse en sabots, Les Bretons sont dans la peine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! 11 – Les Bretons sont dans la peine, duchesse en sabots, Ils n’ont plus de souveraine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! 12 – Ils n’ont plus de souveraine, duchesse en sabots, C’était Anne de Bretagne, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois !
Touten fixant la limite chronologique de cette étude à la mort d’Anne de Bretagne en 1514, nous n’oublions pas le cas particulier de sa fille Claude de France. Elle figure ainsi dans la liste des duchesses à la fin de l’ouvrage. Les sources concernant les duchesses qui se sont succédé, de la fondation du duché de Bretagne par Alain Barbetorte en 940 à la mort d’Anne de Bretagne Cliquez sur un titre pour voir le début de l'article! Balthazard Daurelle s'engage dans les armées du roi Faire des sabots à Usson au XVIIe siècle Des dolmens sur la frontière à Usson Autres articles Archives Fernou une affaire judiciaire La nouvelle de l'enlèvement du roi RETOUR AU SOMMAIRE RETOUR AU SOMMAIRE Balthazard Daurelle s'engage dans les armées du roi Nous sommes sous le règne du roi Louis XIV. Le 3 février 1684, un jeune homme d'Usson, Balthazard Daurelle, va signer son contrat d'engagement dans l'armée royale pour servir sous les ordres du seigneur d'Apinac . L'acte transcription à la fin de cet article est passé au château d'Apinac, et rédigé par un notaire de Saint-Pal, Me Cornet. S'il donne bien les conditions de ce service, en revanche, il amène à se poser certaines questions pourquoi n'allait-il pas servir sous les ordres du seigneur d'Usson ?, et où est-il allé guerroyer ? Avant de tenter d'y répondre, il nous faudra faire un peu plus connaissance avec Balthazard Daurelle et avec le seigneur d'Apinac. Balthazard Daurelle L'acte révèle seulement qu'il est le fils de Me Pierre Daurelle, bourgeois d'Usson, mais des actes notariés et les registres paroissiaux d'Usson permettent de mieux connaître sa famille Il est le fils aîné de Me Pierre Daurelle et de demoiselle Blanche Chalancon qui habitent à Usson, côté d'Auvergne. La famille Chalancon est originaire de Marols où l'oncle maternel de Balthazard, noble Guillaume Chalancon, est secrétaire de la reine. Lorsqu'il fait cet engagement, Balthazard doit avoir vingt et un ans Les registres paroissiaux d'Usson ne commençant qu'en 1683, il n'est pas possible de retrouver la date exacte de sa naissance. en effet, dans son acte de décès, le 3 juillet 1726, il est dit avoir 63 ans, il serait né vers 1663. Le testament de son père, Pierre Daurelle, en 1689, permet de connaître ses frères et sœurs il a quatre sœurs Claudine mariée à Hiérosme Sapin, pharmacien, Marie qui épousera Jacques Paulzes, avocat en parlement, une autre Claudine qui épousera Antoine Bodet, greffier de Saint-Pal et Antoinette qui épousera Jean Caprais Pourrat, bourgeois de Craponne et deux frères Michel décédé avant 1695 et Christophle qui entrera en religion. Le seigneur d'Apinac En 1684, il s'agit de Charles de Flachat. A cette époque, il a une cinquantaine d'années. Marié à Françoise Chappuis de la Goutte vers 1658, quand il va partir, en 1684, ses sept enfants ont entre 7 et 23 ans. Son fils aîné, qui lui succédera comme seigneur d'Apinac, a 18 ans, il est de la même génération que Balthazard Daurelle. Depuis la fin du XVIe siècle, la famille Flachat possède la seigneurie d'Apinac, c'est le grand-père de Charles qui y est arrivé en épousant Antoinette d'Apinac. Le seigneur d'Apinac, comme possesseur de fiefs, est astreint à l'obligation militaire envers le roi. Charles de Flachat est capitaine de cavalerie de même que son frère Joseph qui est capitaine de cavalerie au Régiment de Saint-Aignan. Son petit-fils, Barthélemy Raymond, sera capitaine au Régiment d'Auvergne, et, à la génération suivante, Laurent de Flachat sera officier au Régiment des Dragons d'Apchon. La compagnie de cavalerie L'engagement est fait pour deux ans pendant lesquels Balthazard Daurelle servira en tant que cavalier et recevra la paye du roi » ... Faire des sabots, à Usson, au XVIIe siècle C'est par un contrat passé en 1677, entre l'un des notaires d'Usson, Me Jean Daurelle, et un laboureur de Teyssonnières, Sébastien Verdier, qu'on découvre comment pouvait se dérouler la fabrication des sabots, à Usson, au milieu du XVIIe siècle. En effet, Sébastien Verdier est chargé par le notaire Daurelle de lui faire, non pas quelques paires de sabots pour l'usage de sa famille, mais la quantité de 200 douzaines de sabots, c'est à dire 1200 paires de sabots. Le contrat transcription de l'acte à la fin de cet article, passé le 1er mai 1677 devant un autre notaire d'Usson, Me Delamartine, donne des précisions sur les conditions de la réalisation de ce travail. Les parties en présence le laboureur et le notaire Il est à remarquer que, dans cet acte comme dans d'autres le concernant, Sébastien Verdier n'est jamais présenté comme un sabotier mais toujours comme un laboureur peut-être cette activité n'était-elle pas considérée comme un vrai métier dans l'ouvrage Introduction aux civilisations traditionnelles de l'Auvergne » CDDP de Clermont-Ferrand, l'auteur fait remarquer que Dans le système d 'économie fermée de l'ancienne Auvergne, presque toutes les familles de paysans possédaient l'outillage nécessaire pour confectionner des sabots d'usage. Ou bien il y avait un sabotier par village ou groupe de villages, un voisin à qui on portait des quartiers de bois, un sabotier qui travaillait à façon en morte saison agricole, lui-même étant paysan. Mais il y avait aussi les sabotiers qui travaillaient dans la forêt où ils avaient installé un atelier de fortune.» Quant à Jean Daurelle, qu'allait-il faire de cette quantité de sabots? Avait-il, à côté de son activité de notaire, celle de marchand ? Mais jamais il n'est fait mention de cela dans les documents où il est nommé. Ou bien avait-il plutôt un rôle d'intermédiaire entre le sabotier et un marchand d'une ville plus ou moins proche ? Qu'est-ce qu'un sabot ? Marcel Lachiver, dans le Dictionnaire du Monde rural, le définit comme une chaussure faite d'un seul morceau de bois creusé en forme de pied. D'après lui, les sabots seraient apparus à la fin du Moyen-Age et leur utilisation se serait développée au XVIe siècle. Ils auraient été popularisés par Anne de Bretagne, femme de Charles VIII, qu'on appelait la Duchesse en sabots ». Par contre, Jean Noël Mouret, dans Les outils de nos ancêtres », fait remonter l'utilisation des sabots dès l'époque gallo-romaine où ils seraient représentés sur des stèles funéraires. La matière première le bois Dans ce contrat passé avec le notaire Daurelle, il est dit que Sébastien Verdier aura tout d'abord à faire le métier de bûcheron il devra, à ses frais, couper des arbres dans un bois appartenant au notaire, le bois d'Ecorchevache, alors planté de hêtres. C'est en effet le hêtre qui était parmi les bois les plus couramment utilisés en Auvergne mais les sabots étaient assez lourds et cassants. Les meilleurs bois étaient plutôt le noyer, dur et léger, utilisé pour les sabots de luxe, le pommier, le poirier, le cerisier, le bouleau qui servait pour les sabots d'intérieur, le peuplier, utilisé pour faire des sabots pour des lieux humides car il évitait de glisser ... Des dolmens sur la frontière à Usson En 1844, l'ordre du jour du Congrès Archéologique de France Séances générales tenues par la Société Française pour la conservation des Monuments Historiques. Première séance du 16 juin 1844. appelait les remarques et la question suivantes Les dolmens semblent se rallier avec symétrie. Ils sont pour la plupart sur les anciennes voies. Que peut-on inférer de cette disposition? De nombreux participants venant de plusieurs régions de France échangèrent sur le sujet. Les voies romaines qui sont près des lignes de dolmens ont remplacé les voies gauloises qui comme nos routes devaient être aux frontières des territoires. Les dolmens s'y trouvaient aussi dans le même but de démarcation ». Telle pourrait être leur conclusion. Quelques années après, M. de Longuemar Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 1859 estimait que la restitution de ces chaînes de pierres sur nos cartes pourrait amener la reconstruction de la plus ancienne carte nationale ». L'hypothèse fut plus tard battue en brèche et finalement invalidée par la Commission de la Topographie des Gaules qui reconnaissait cependant que certains menhirs étaient des bornes limitantes. Il avait étudié un exemple de deux lignes de dolmens, Près de Saint-Martial, se trouve un dolmen qui appartenait à la ligne poitevine faisant face à celle de la Gartempe... », et supposait que le pays compris entre ces lignes était un terrain vague servant de zone neutre et indécise entre les Lémovices, les Pictons et les Bituriges. Rougerie exprimait les mêmes idées dans Recherches sur les limites des peuplades gauloises » Bulletin de la Société Archéologique et Historique du Limousin, 1862 Chaque frontière était double et entre les lignes de délimitation, il existait une zone plus ou moins large de terrain neutre et probablement inoccupé ». La situation d'Usson dont la paroisse et le bourg même étaient partagés entre Forez et Auvergne sous l'Ancien Régime, nous semble vérifier ces assertions. Son nom ancien était Icidmago sur la table itinéraire de Peutinger et ce nom en -magus indique qu'il s'agit d'un marché datant de la période gauloise, le marché gaulois devenant une station routière gallo-romaine. Une caractéristique de magus champ, lieu plat apte au marché, a été mise en valeur par Camille Jullian ce type de marché est le plus souvent un marché frontière. De partout dans le monde et à toutes les époques, les villes ou villages de frontières doivent leur développement aux marchés. Ils jouent à la fois un rôle d'échanges entre peuples ou territoires et un rôle d'entrepôts. Au X ème siècle un castrum est déjà attesté à Usson Cartulaire de Chamalières, 100 et au XI ème siècle, une charte nous apprend que Guillaume de Baffie transféra un marché d'Usson à Viverols Cartulaire de Sauxillanges, 958, ce qui appuie son ancienneté et sa continuité. Hermes, termes, bornes Hermès chez les Grecs était la divinité homogène de Mercure et du Dieu Terme. Son nom signifie borne et cette divinité n'est, comme Terme et Mercure, qu'une pierre limitante et adorée Histoire abrégée des différents cultes , J. A. Dulaure, 1825. Les piliers de bois ou de pierre qui servaient de bornes et de poteaux indicateurs portaient le nom d'hermès et étaient considérés comme des images du Dieu Mythologie figurée de la Grèce, M. Collignon, 1885. Les terres hermes appartenaient au seigneur justicier. Ce sont des terres en friche qui ne sont pas occupées. Le mot est à rapprocher du ... Grognechez des éditeurs, en particulier bretons, dont les ouvrages ne peuvent accéder à la librairie du château des Ducs de Bretagne.

C’est un classique de nos comptines françaises. Qui ne connait pas l’air de  En passant par la Lorraine », avec ses sabots, sa dondaine, ses trois capitaines et le fameux  oh Oh OH » ? Mais derrière cette joyeuse comptine se cache toute une histoire bourrée d’anecdotes. A coup sûr, après avoir lu ces lignes, vous ne l’entendrez plus de la même façon ! [lwptoc min= »5″ depth= »3″ hierarchical= »1″ skipHeadingLevel= »h5,h6″] La mélodie de la comptine En passant par la Lorraine Rien de tel qu’une vidéo pour se faire une idée de la mélodie… au cas où vous auriez oublié vos classiques Ÿ™‚ Cette vidéo publiée sur YouTube a été vue plus de 3,6 millions de fois, preuve de son succès auprès des enfants… et des plus grands ! Les paroles de la comptine En passant par la Lorraine Avant de rentrer dans les détails, rappelons-nous des paroles. On ne retient souvent que les paroles du premier couplet… mais la ritournelle est plutôt longue pas moins de 6 couplets. Et elle raconte une histoire assez singulière, celle d’une paysanne moquée par des nobles. Couplet 1 En passant par la Lorraine, Avec mes sabots. En passant par la Lorraine, Avec mes sabots, Rencontrai trois capitaines, Avec mes sabots, Dondaine, oh ! Oh ! OH ! Avec mes sabots. Couplet 2 Rencontrai trois capitaines, Avec mes sabots. Rencontrai trois capitaines, Avec mes sabots. Ils m’ont appelée Vilaine ! Avec mes sabots, Dondaine, oh ! Oh ! OH ! Avec mes sabots. Couplet 3 Ils m’ont appelée Vilaine ! Avec mes sabots. Ils m’ont appelée Vilaine ! Avec mes sabots. Je ne suis pas si vilaine, Avec mes sabots, Dondaine, oh ! Oh ! OH ! Avec mes sabots. Couplet 4 Puisque le fils du roi m’aime, Avec mes sabots. Puisque le fils du roi m’aime, Avec mes sabots. Il m’a donné pour étrenne, Avec mes sabots, Dondaine, oh ! Oh ! OH ! Avec mes sabots. Couplet 5 Un bouquet de marjolaine, Avec mes sabots. Un bouquet de marjolaine, Avec mes sabots. Je l’ai planté sur la plaine, Avec mes sabots, Dondaine, oh ! Oh ! OH ! Avec mes sabots. Couplet 6 S’il fleurit, je serai reine, Avec mes sabots. S’il fleurit, je serai reine, Avec mes sabots. S’il y meurt, je perds ma peine, Avec mes sabots, Dondaine, oh ! Oh ! OH ! Avec mes sabots. Les protagonistes de la comptine Après avoir lu les paroles de la comptine, force est de constater qu’elle n’existe pas pour promouvoir la destination Lorraine aux auditeurs. En tout cas, ce n’est pas son propos. Mise à part l’allusion à la province dans le premier couplet, la chanson populaire fait intervenir trois groupes de personnages une jeune fille, trois capitaines et un prince le fils du roi. La  vilaine aux sabots » et les trois capitaines Les trois capitaines Commençons par les trois compères. La comptine ne nous dit rien d’eux mais leur rang de capitaine les associe à la noblesse. Sont-ils des chevaliers du duc de Lorraine ? Du roi de France ? Mystère et boule de gomme je vous donne un élément de réponse plus tard. Ce que nous dit la chanson, c’est que ces messires se moquent d’une jeune fille de Lorraine. Une donzelle qu’ils prennent pour une gueuse  Ils m’ont appelée Vilaine ! Avec mes sabots » Aujourd’hui, le mot  vilaine » est synonyme de  méchante »,  malsaine » ou  mauvaise ». Toutefois, au moyen-âge, le mot  vilain » avait une signification un peu différente un paysan, un gueux, un villageois, une personne laide. En nette opposition aux nobles, l’élite raffinée de la ville… qui, elle, ne chausse pas de vulgaires sabots ! Tiens, ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Une réplique d’un film de 1993 dans laquelle un certain Jacquouille la Fripouille lance  Merci, la gueuse ! Tu es un laideron mais tu es bien » La vilaine fille de Lorraine Attardons-nous un instant sur l’histoire de cette gueuse… euh, je veux dire de cette jeune fille aux sabots. Qui est-elle ? Là aussi, la chanson ne nous le dit pas. Mais nous avons quelques pistes. Ainsi, l’histoire de la comptine rappelle curieusement le destin d’une pucelle de Lorraine. Non pas Jeanne de Domrémy… mais une certaine Louise de Nomeny. Nomeny, c’est où ? Nomeny est aujourd’hui une petite bourgade de 1150 habitants située à l’est de Pont-à -Mousson, à mi-chemin entre Nancy et Metz. Je connais assez bien la région car ma tante habitait dans les environs. Elle a l’air de rien cette commune… mais si vous connaissiez son histoire, vous seriez surpris par ses liens avec Henri III… le roi de France en personne ! Ruines du château de Nomeny Jusqu’en 1548, Nomeny et son château-fort appartenaient aux évêques de Nicolas de Lorraine 1524-1577, fils du duc de Lorraine, Antoine le Bon, reçut très jeune l’évêché de Metz 1543 puis celui de Verdun 1544. En 1548, il renonça à sa carrière épiscopale et acquit à son propre compte le ban de Nomeny. Il se maria l’année suivante à Marguerite d’Egmont. De leur union naquit Louise 30 avril 1553 au château de Nomeny. A l’âge de 10 ans, la fillette fut placée au Palais ducal de Nancy, chez son cousin germain, le duc Charles III de Lorraine. La cour du Palais Ducal de Nancy sous la neige © French Moments La belle-mère de Cendrillon La troisième épouse de son père, Catherine de Lorraine-Aumale se révéla une odieuse marâtre pour Louise et ses demi-frères et sÅ“urs. On raconte qu’à vingt ans, la Louise était d’une grande beauté grande et fine, blonde au teint blanc… oui, c’est ça une véritable Cendrillon. Louise de Lorraine A l’automne 1573, Henri, le frère du roi de France, fut élu roi de Pologne. Il quitta la France en route pour Cracovie afin de prendre possession de son nouveau royaume. En passant par la Lorraine, il s’arrêta à Nancy où il fut accueilli au Palais ducal par son beau-frère le duc Charles III de Lorraine, marié à la sÅ“ur d’Henri, Claude de France. Souvenons-nous qu’à l’époque, le duché de Lorraine était un état autonome au sein du Saint-Empire romain germanique. Au bal de Cendrillon Tous les membres de la noblesse lorraine furent invités aux réjouissances données en l’honneur du nouveau souverain polonais. Dont Louise, en sa qualité de princesse de Vaudémont et cousine du duc de Lorraine. Henri de France remarqua Louise et trouva en elle une certaine ressemblance avec son idylle d’alors, Marie de Clèves. Le cÅ“ur d’Henri battait pour Marie et souhaitait tant l’épouser. Pas de chance, elle était déjà mariée à Henri de Bourbon, prince de Condé. Le roi est mort, vive le roi ! Moins d’un an plus tard, le roi Charles IX de France mourut prématurément. Henri fut rappelé en France pour succéder à son frère… sous le nom de Henri III de France. Quelques mois plus tard, Marie de Clèves mourut en couches à l’âge de 21 ans. Le nouveau roi, qui avait tant espéré l’épouser, fut inconsolable. Les services d’Entremetteuse Matrimonial SA ! La reine-mère Catherine de Médicis fut bien décidée à trouver une illustre princesse étrangère pour caser son fils Henri une fois pour toutes. Celui-ci devait absolument se marier pour assurer la descendance de la dynastie des Valois. Catherine était en quelque sorte aux commandes de Entremetteuse Matrimoniale SA et comptait bien mener ses affaires jusqu’au bout. Mais c’était contre le gré du jeune roi qui jouait au difficile. Il refusa toutes les jeunes filles qu’on lui présentait. C’est alors qu’il se souvint de Louise, celle qui ressemblait tant à la princesse de Clèves. Vous vous souvenez. il l’avait rencontrée au bal en passant par la Lorraine ! Autant vous dire que la reine-mère ne fut de bonne humeur à l’annonce de cette nouvelle… car Louise était d’un parti très très modeste pour un roi de France ! Une vilaine, quoi ! Les envoyés du roi Contre toute attente, le roi décida d’épouser la vilaine et mandata deux officiers pour ramener l’heureuse élue auprès de lui. On connait même les noms des deux hommes de confiance du roi  Philippe Hurault de Cheverny, son futur chancelier, et Michel Du Guast, marquis de Montgauger. Ahh, quand je vous disais que c’était une histoire de Cendrillon ! Le duc de Lorraine Charles III accueillit les messagers du roi de France à Nancy et demanda à un de ses hommes de les accompagner jusqu’à Nomeny. Ainsi, les trois hommes s’en allèrent chercher la Louise dans une petite bourgade perdue dans le terroir de lorraine… tels trois capitaines qui s’aventurent hors des murs du palais ! A la recherche d’une gueuse en pleine campagne. La comptine nous dit que  Rencontrai trois capitaines, Avec mes sabots. Ils m’ont appelée Vilaine ! Avec mes sabots » Ceci est un petit raccourci historique. Car les trois capitaines en question se sont rendus à Nomeny sans rencontrer de jeune paysanne sur leur chemin pas Louise en tout cas. On sait que la jeune fille était en pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port pendant la visite des envoyés du roi… et ce fut le père de Louise, Nicolas de Lorraine, qui les reçut à grailler ! comprenez, à manger Pour une surprise, c’est une surprise ! Comme on peut le deviner, le père de Louise n’attendit pas le retour de sa fille pour lui demander son avis. Honoré à l’idée de devenir le beau-père du roi de France, le Nicolas donna son consentement sans hésitation. Ah bah ça, les absents ont toujours tort, c’est bien connu ! Ce n’est qu’au retour de son pèlerinage que la Louise apprit la nouvelle. Et elle refusa même d’y croire au début ! En fait, on ne sait trop bien ce qu’elle en pensait vraiment… soit elle jouait à l’ado rebelle  Môôôn !!! T’es vraiment une quiche si tu crois qu’je vais me marier à un inconnu contre mon gré ! » Soit elle était folle de joie  Oh, et moi qui croyais moisir toute ma vie dans ce trou perdu avec ces fichus sabots ! Adieu la Lorraine et à moi PARIS ! » Et on l’imagine bien chanter un autre répertoire  Libérée, délivrééeeee ! » Henri III et Louise de Lorraine Un mariage royal Les événements s’enchainèrent. Ainsi, le 15 février 1575, on célébra à la fois le sacre du roi de France Henri III et son mariage avec Louise de Lorraine-Vaudémont dans la cathédrale de Reims. Bah oui, tant qu’on peut faire d’une pierre deux coups ! À la fin du mois, c’est ensemble en amoureux qu’ils entrèrent à Paris. Louise s’installa au palais du Louvre. La voici désormais reine de France.  Adieux sabots, dondaines et capitaines moqueurs… moi je suis à Paris !! Si l’histoire de Louise vous enchante, lisez sa bio sur wikipedia. Vous apprendrez que son union avec Henri III fut un mariage d’amour, ce qui n’empêcha pas le roi de multiplier les aventures avec d’autres jeunes filles… Et les Dondaines dans tout ça ? Bah tiens, on a oublié de parler des Dondaines qui ponctuent la comptine. C’est quoi au juste une dondaine ? Une dame avec de l’embonpoint ? Un mot créée juste pour faire un effet de style ? Le synonyme de  Dis donc » ? Il s’agit tout simplement d’un projectile tiré par les arbalètes au moyen-âge. La dondaine ou le dondon était réservée à un usage militaire et avait la forme d’une grosse femme… mouais, une sorte de dondon dodue ! En passant par la Bretagne ! Ahh, cette comptine quel beau fleuron du patrimoine culturel lorrain ! Et pourtant, quand on cherche un peu, il y a quelque chose de troublant. Car la fameuse mélodie ne serait pas du tout lorraine mais… bretonne ! En effet, on retrouve son origine au pays des dolmens “M’en revenant de Rennes”. Oui, Rennes en Ile-et-… Vilaine ! En voici les deux premiers couplets M’en revenant de Rennes Mignon de la goguette tout doux Cheminant vers Paris Landeri, landera, landeri Cheminant vers Paris J’ai rencontré trois Dames Mignon de la goguette tout doux Qui chantait à ravi’ Landeri, landera, landeri Qui chantait à ravi’ Une chanson tombée dans l’oubli qui date du 16e siècle au moins. Et surtout, une chanson dont la mélodie a vite fait des variants ! Une duchesse en sabots, mirlitontaine ! Ainsi, une autre comptine a véhiculé l’image de la bonne duchesse Anne de Bretagne, une noble dame en Couplet 1 C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots Revenant de ses domaines en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois ! Couplet 4 Voilà qu’aux portes de Rennes, duchesse en sabots bis Voilà qu’aux portes de Rennes, duchesse en sabots bis L’on vit trois beaux capitaines en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois ! Entendez-vous combien la mélodie n’est pas si éloignée de celle d’En passant par la Lorraine ? J’ai appris qu’elle a longtemps animé les dÃners celtiques à Paris entre de nombreuses personnalités bretonnes. Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine ! Comme on l’a dit, la mélodie était tombée dans l’oubli… jusqu’à la fin du 19e siècle. Ouvrons à présent nos livres d’histoire. La guerre franco-prussienne de 1870-71 se solda par la défaite de la France. Au traité de Francfort, le chancelier prussien Bismarck obtint l’Alsace et le département lorrain de la Moselle. Face à cet affront, la jeune IIIe République ne manqua pas d’insuffler aux Français la revanche. On ne devait jamais oublier l’Alsace-Lorraine. Et quoi de mieux que de préparer les esprits chez les enfants… ceux qui deviendront plus tard les soldats dont la France aura besoin pour récupérer les provinces perdues ! Allez, ni vu ni connu, je vous glisse-là une petite comptine innocente qui fera l’affaire dans les écoles de la République. On ressortit des cartons la mélodie bretonne, on ajouta un refrain les sabots, dondaine puis on dota le tout d’une musique militaire. C’est ainsi que des chansons populaires comme En passant par la Lorraine permirent de préparer les enfants à la guerre… de façon discrète bien sûr ! C’est ça, vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine ! Alsace-Lorraine ou Alsace-moselle ? Par ailleurs, l’Alsace-Lorraine est un terme qui peut prêter à confusion. Contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas toute la Lorraine qui a été annexée. Lors du Traité de Francfort 10 mai 1871, Bismarck a brillamment négocié l’annexion de plusieurs communes lorraines à l’Allemagne. Metz bien sûr, mais également des centres miniers et industriels stratégiques Thionville, Forbach, Sarreguemines…. Pour se faire, on a démembré les départements de la Meurthe et de la Moselle pour satisfaire les exigences territoriales de l’ennemi. Ainsi, on a défini de nouvelles limites départementales à la Lorraine en créant notamment un nouveau département la Meurthe-et-Moselle [54] avec pour préfecture Nancy. Celui de la Moselle [57] a vu ses limites remaniées. Longwy et le Pays-Haut furent rattachés à la nouvelle Meurthe-et-Moselle. Sarrebourg et Château-Salins furent englobés à la nouvelle Moselle et devinrent de facto allemands ! Pour résumer Nancy, Epinal et Bar-le-Duc restèrent françaises tandis que Metz devint allemande. Inauguration de la Gare de Metz le 17 août 1908 pendant la période allemande Ainsi, seulement un quart de la superficie de la Lorraine fut annexée par l’Allemagne… ce qui amène certains à parler d’Alsace-Moselle plutôt que d’Alsace-Lorraine. Lorsque les Français récupérèrent l’Alsace-Moselle en 1918, on préféra ne rien changer des limites départementales établies en 1871. C’est ce qui explique la forme étrange du département de Meurthe-et-Moselle… à la fois démesuré 200 km du nord au sud et étriqué 6 km dans sa partie la moins large. En passant par la Lorraine l’histoire continue… La retour de l’Alsace-Lorraine à la France ne signa pas la fin de la ritournelle. En Passant par la Lorraine resta une comptine populaire, interprétée à de nombreuses reprises faites une recherche sur YouTube pour vous en rendre compte ! La chansonnette a notamment influencé Georges Brassens pour écrire Les sabots d’Hélène Le mot de la fin Enfin, pour terminer en beauté, voici une interprétation d’En passant par la Lorraine par le groupe Revels dans son recueil de chants irlandais, écossais et bretons… avec un charmant petit accent british Ÿ˜‰ Le mot de la fin ? Comme on dit en Lorraine A la revoyotte !  Transparence Certains articles et pages du blog peuvent contenir des liens affiliés ou sponsorisés. Si vous planifiez un voyage, l’utilisation de ces liens nous aide à faire fonctionner le site et l’absence de publicité. Il n’y a aucun coût supplémentaire pour vous. Tout ce que vous avez à faire est de cliquer sur le lien et toute réservation que vous faites est automatiquement suivie. Nous vous remercions de votre soutien !

Annede Bretagne parlait-elle vraiment grec et breton ? La duchesse est l'objet d'une enquête serrée de Pierre-François Lebrun.

C'était Anne de Bretagne DateiC'était Anne de Text & Melodie Volkslied Urheberrecht Melodie und Liedtext sind Gemeinfrei. Sie können beliebig vervielfältigt und weitergegeben werden. Mehr dieser Lieder findest du in unserem JuLiBu. Liederbücher Codex 100 Bulibu I x Bulibu II x Liederbock x Schwarzer Adler x Wandervogel x Zupfgeigenhansl x Jurtenburg x 1. C'était Anne de Bretagne Duchesse en sabots C'était Anne de Bretagne Duchesse en sabots Revenant de ses domaines En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots de bois ! 2. Revenant de ses domaines Duchesse en sabots Revenant de ses domaines Duchesse en sabots Entourée de châtelaines En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots de bois ! 3. Entourée de châtelaines Duchesse en sabots Entourée de châtelaines Duchesse en sabots Voilà qu'aux portes de Rennes En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots de bois ! 4. Voilà qu'aux portes de Rennes Duchesse en sabots L'on vit trois beaux capitaines En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots de bois ! 5. L'on vit trois beaux capitaines Duchesse en sabots L'ont vit trois beaux capitaines Duchesse en sabots Offrir à leur souveraine En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots de bois ! 6. Offrir à leur souveraine Duchesse en sabots Offrir à leur souveraine Duchesse en sabots Un joli pied de verveine En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots des bois ! 7. Un joli pied de verveine Duchesse en sabots Un joli pied de verveine Duchesse en sabots S'il fleurit tu seras reine En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots de bois ! 8. S'il fleurit tu seras reine Duchesse en sabots S'il fleurit tu seras reine Duchesse en sabots Elle a fleuri la verveine En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots de bois ! 9. Elle a fleuri la verveine Duchesse en sabots Elle a fleuri la verveine Duchesse en sabots Anne de Bretagne fut Reine En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots de bois ! 10. Anne de Bretagne fut Reine Duchesse en sabots Anne de Bretagne fut Reine Duchesse en sabots Les bretons sont dans la peine En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots de bois ! 11. Les bretons sont dans la peine Duchesse en sabots Les bretons sont dans la peine Duchesse en sabots Ils n'ont plus de souveraine En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots de bois ! 12. Ils n'ont plus de souveraine Duchesse en sabot Ils n'ont plus de souveraine Duchesse en sabot En France, ils suivront leur reine En sabots mirlititontaine Ah ! Ah ! Ah ! Vivent les sabots de bois ! Laguerre folle est la dernière des révoltes des grands seigneurs du royaume de France contre l'autorité royale de Louis XI et de sa fille, la régente Anne de Beaujeu.En août 1485, la Bretagne signe une trêve, mais en janvier 1487 le duc d'Orléans se réfugie en Bretagne et en mai les troupes françaises entrent en Bretagne.. Après la défaite des troupes bretonnes lors de la À l'aube du 6 décembre 1491, à Langeais, près de Tours, Charles VIII épouse la duchesse Anne de Bretagne. Elle a 14 ans et le roi de France 21. C'est le début de la fin pour la Bretagne indépendante. Tumultueuses fiançailles Anne a hérité du duché trois ans plus tôt de son père François II. Pour préserver son indépendance, menacée par le roi de France, son voisin, elle choisit d'épouser le futur empereur d'Allemagne Maximilien 1er de Habsbourg. Celui-ci délègue à Rennes l'un de ses compagnons. Il glisse sa jambe nue dans le lit d'Anne pour, selon la coutume, valider l'union par procuration. Le roi de France, piqué au vif, envahit le duché. Maximilien, qui a par ailleurs des soucis avec les Turcs, ne réagit pas. Abandonnée à elle-même, Anne renonce à son trop lointain fiancé et se résigne à épouser Charles VIII. Celui-ci a déjà une promise, Marguerite d'Autriche, mais il n'a pas de scrupule à la renvoyer chez son père qui n'est autre que Maximilien. Mariage en catimini Pour ne pas heurter la susceptibilité des Habsbourg ni risquer un enlèvement d'Anne, les futurs époux se retrouvent en catimini dans le château de Langeais, non loin de la Bretagne. On va en pleine nuit quérir un notaire et, sous son égide, en présence d'une assistance triée sur le volet, les deux conjoints se font une mutuelle donation sur le duché. Il reste encore une petite formalité l'annulation du mariage d'Anne et Maximilien. Le pape se résigne à la signer et à l'antidater trois mois après. Publié ou mis à jour le 2019-05-14 134008
Оքуዙωձ κехቆχ цባвриքድмΕ чов йኡγ
Л упеሴէ ኃзогαπоμብхሉкире εզеናаςሼሞа οпсисроւል
Իኟխሤաሸևг клէτοςΖ о вр
Аշуճа ጄтኾсугухθ պፋсθΙврሾζፎծ енեζ եկαхрու
Ոв иւа ոԱ օρոςէр ταβапаጌ
Глыж ጀէզα ሩК гиβеደխսኂ

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Pubblicato il 26 Mar 2001 C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots, bis Revenant de ses domaines, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Revenant de ses domaines, avec des sabots, bis Entourée de châtelaines, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Entourée de châtelaines, avec des sabots, bis Voilà qu’aux portes de Rennes, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Voilà qu’aux portes de Rennes, avec des sabots, bis L’on vit trois beaux capitaines, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! L’on vit trois beaux capitaines, avec des sabots, bis Offrir à leur souveraine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Offrir à leur souveraine, avec des sabots, bis Un joli pied de verveine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Un joli pied de verveine, avec des sabots, bis “S’il fleurit, tu seras reine”, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! “S’il fleurit, tu seras reine”, avec des sabots, bis Elle a fleurit la verveine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Elle a fleurit la verveine, avec des sabots, bis Anne de France fut reine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Anne de France fut reine, avec des sabots, bis Les Bretons sont dans la peine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Stampa Precedente Successivo »
BEAUVOIRSIMONE DE (1908-1986). Écrit par Éliane LECARME-TABONE • 2 814 mots • 2 médias Leur dur apprentissage est raconté à travers le regard alterné de deux témoins privilégiés : celui de Henri Perron, journaliste et écrivain célèbre, en prise directe avec l'Histoire et celui d'Anne Dubreuilh, psychanalyste, plus en retrait par rapport à l'action politique.
C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots bis Revenant de ses domaines en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois !Revenant de ses domaines, duchesse en sabots bis Entourée de châtelaines en sabots mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois !Entourée de châtelaines, duchesse en sabots bis Voilà qu’aux portes de Rennes en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois !Voilà qu’aux portes de Rennes, duchesse en sabots bis L’on vit trois beaux capitaines en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois !L’on vit trois beaux capitaines, duchesse en sabots bis Offrir à leur souveraine en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois !Offrir à leur souveraine, duchesse en sabots bis Un joli pied de verveine en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois !Un joli pied de verveine, duchesse en sabots bis S’il fleurit, tu seras reine en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois !S’il fleurit tu seras reine, duchesse en sabots bis Elle a fleuri la verveine en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois !Elle a fleuri la verveine, duchesse en sabots bis Anne de Bretagn’ fut reine en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois !Anne de Bretagn’ fut reine, duchesse en sabots bis Les bretons sont dans la peine en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois !Les bretons sont dans la peine, duchesse en sabots bis Ils n’ont plus de souveraine en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois ! English translationEnglish Anne of Brittany It was Anne of Brittany, Duchess in wooden shoes. Returning from her domain in her wooden shoes, Ah, Ah, Ah! Long live the wooden shoes!Returning from her domain, Duchess in wooden shoes With an entourage of Squires, wearing wooden shoes Ah, Ah, Ah! Long live the wooden shoes!With an entourage of Squires, Duchess in wooden shoes She arrived at the gates of Rennes, wearing wooden shoes Ah, Ah, Ah! Long live the wooden shoes!She arrived at the gates of Rennes, Duchess in wooden shoes There were three stately captains, in wooden shoes Ah, Ah, Ah! Long live the wooden shoes!There were three stately captains, Duchess in wooden shoes Giving to their sovereign qeen, in wooden shoes Ah, Ah, Ah! Long live the wooden shoes!Giving to their sovereign qeen, Duchess in wooden shoes A beautiful shrub of verbena, in wooden shoes Ah, Ah, Ah! Long live the wooden shoes!A beautiful shrub of verbena, Duchess in wooden shoes If it blooms, you shall be queen, in wooden shoes Ah, Ah, Ah! Long live the wooden shoes!If it blooms, you shall be queen, Duchess in wooden shoes And the verbena, it blossomed, in wooden shoes Ah, Ah, Ah! Long live the wooden shoes!And the verbena, it blossomed, in wooden shoes And Anne of Brittany became Queen, in wooden shoes Ah, Ah, Ah! Long live the wooden shoes!And Anne of Brittany became Queen, Duchess in wooden shoes And the Bretons are in trouble, in wooden shoes Ah, Ah, Ah! Long live the wooden shoes!And the Bretons are in trouble, in wooden shoes They no longer have a Sovereign, in wooden shoes Ah, Ah, Ah! Long live the wooden shoes! Submitted by SaintMark on Tue, 30/01/2018 - 0716
Youare currently viewing the French edition of our site. You might also want to visit our International Edition.. It is filled with translated abstracts and Publié le 10 décembre 2018 à 15h19 Annick Ameline - Le Burlot ce livre, c’est ma vérité sur Anne » Auteure de plusieurs livres à caractère ethnographique récit familial, parcours professionnel en Nouvelle-Calédonie, récit de vie, hommage aux enseignants, Annick Ameline-Le Bourlot, née au Vietnam alors en pleine tourmente, vient de sortir un livre à caractère historique sur une des héroïnes préférées des Bretons Anne de Bretagne. J’ai fait des recherches pendant un an sur Anne de Bretagne, dans les bibliothèques de Rennes et de Nantes. J’ai acheté des ouvrages de Philippe Thourault, un historien spécialiste du sujet. C’est lui qui a d’ailleurs la vision la moins polémiste ». Annick Ameline-Le Bourlot explique ainsi la raison qui l’a poussée à s’intéresser à Anne de Bretagne, l’héroïne de la région. Elle publie les Confessions » de la rêves d’AnnePourquoi des confessions » ? Je me suis rendue compte qu’à cette époque là, on était profondément catholique. Et Anne de Bretagne plus que d’autres. Elle était profondément croyante et vivait de façon sincère la charité chrétienne. Et c’est ça qui lui a permis de faire face à ses très lourdes responsabilités et ce dès l’âge de 11 ans ! ».Anne de Bretagne est morte très jeune, à 37 ans. Sa fille Renée n’avait que 4 ans. La reine avait le projet de donner un dauphin à la France. Mais Orlando, le fils qu’elle a eu avec Charles VIII est mort à 3 ans et demi. Elle nourrissait un second rêve marier sa fille Claude à Charles Quint et non pas François 1er. C’était un amateur de femmes. Il a d’ailleurs transmis la syphilis à Claude qui est morte à 25 ans après avoir fait sept enfants dont le futur Henri II ». Je me suis mise à sa place »Autre souci constant de la duchesse en sabots » préserver les prérogatives du duché de Bretagne. Quand elle a épousé de force Charles VIII à 14 ans, ce dernier a remplacé les conseillers bretons par des affidés français. Avec Louis XII, cette fois-ci une union d’estime et d’amour, les anciens conseillers bretons sont revenus à la gouvernance de la Bretagne. Le roi a écouté sa femme jusqu’à la fin ».À partir de faits historiques avérés, Annick Amaline-Le Burlot a fait une création littéraire. J’ai voulu la faire vivre en tant que femme à l’aube de la Renaissance. J’essaye d’être à sa place. Je l’ai mis en scène comme un sujet et non comme un objet désincarné mais comme femme, mère et chrétienne ».Profondément croyanteL’auteure, professeure agrégée de lettres et inspectrice d’académie en Nouvelle Calédonie et Polynésie ne cache pas son admiration pour la Bretonne privée d’adolescence et à la vie d’adulte remplie d’épreuves. Sur onze naissance, seulement trois ont vécu, rapporte l’historienne. Sa force l’amour de ses parents, de ses deux sœurs et sa demi-sœur Françoise de Bretagne, de Philippe de Montauban, premier chancelier du duc de Bretagne. Elle était portée par la foi, la ferveur religieuse et la charité chrétienne. Elle a vénéré Saint-François d’Assises. Elle invitait les mendiants aux cérémonies importantes et faisait des dons sur ses comptes personnels aux abbayes, églises, hôpitaux. Elle avait de l’empathie à l’égard de Marguerite d’Autriche avec qui elle a entretenu une correspondance et de la compassion pour Jeanne de France, première femme de Louis XII. C’était aussi une femme raffinée, protectrice des artistes à la cour de Bretagne. Elle voulait même faire venir Léonard de Vinci ».Un portrait à découvrir au fil de ce récit de 357 pages d’une femme volontaire et déterminée ».PratiqueConfessions d’Anne de Bretagne paru aux éditions Gloriana. Préface de Michel Priziac, président de l’association des Écrivains bretons. Prix 18,50 €.
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