Toutesles informations sur le film La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2. Non OK, j'ai compris Accueil Séries Toutes les Qu'on transforme Emma en espèce de mari macho qui met ses pieds sous la table et Clémentine aka Adèle en femme soumise euh bon ça va un peu loin. Que la romance ici soit vraiment présentée comme une histoire homosexuelle alors que le

Film d'Abdellatif Kechiche, adapté du roman graphique de Julie Maroh "Le bleu est une couleur chaude". Palme d'or au Festival de Cannes 2013. Critique du film de Madame Nicole Dufresne, Senior Lecturer Emeritus professeure émérite, Département de français et des études francophones, à l'Université de Californie, Los Angeles qui a bien voulu rédiger l'analyse suivante à notre intention. Les repas sont très révélateurs dans La vie d'Adèle ». Adèle est une fille simple. Elle aime manger, surtout les spaghettis de sa maman, c'est trop bon », dit-elle. À table, avec ses parents, elle se régale et lèche son couteau. Ses manières de table, les gros plans sur sa bouche pleine de sauce tomate dévoilent son milieu fait, ces spaghettis accompagnent Adèle tout au long du film ; elle aspire ses spaghettis, mais n'aspire guère à s'élever socialement. Au lycée, ses notes de français varient selon les explications du professeur. Adèle suit, mais ne peut pas trouver les idées elle-même. Plus tard, elle sera institutrice des petites classes - une profession stable, traditionnellement féminine et soumise à des règles bien établies. La passion d'Adèle et d'Emma, la fille aux cheveux bleus, naît d'un regard au hasard d'un croisement dans la rue. Adèle n'est pas sûre de sa sexualité, mais elle est déjà gourmande d'expériences. C'est Emma, une lesbienne affirmée, qui prend les devants. Adèle devient son élève sexuellement, intellectuellement, mais surtout Emma se sert d'elle artistiquement. En faisant un croquis d'Adèle, elle s'approprie la jeune fille qui devient son modèle. C'est à un dîner chez les parents d'Emma, puis un autre chez ceux d'Adèle que se précisent les différences de classe sociale. D'abord, chez Emma, on propose un menu raffiné - des huîtres et autres crustacés, un vin délicieux. Les parents d'Emma acceptent son homosexualité et l'encouragent dans ses études à l'école des beaux-arts. Il s'agit de s'enrichir, de s'épanouir, de créer sa vie. La décision d'Adèle de devenir institutrice les surprend ils y voient un métier conformiste, sans créativité. Chez les parents d'Adèle, Emma doit cacher son homosexualité et s'invente un copain qui fait des études de commerce. Les parents peuvent alors accepter les aspirations artistiques d'Emma puisqu'elle a un copain qui gagnera bien sa vie. Deux milieux s'opposent l'un, aisé, élitiste et libéral, privilégie ce qui est intellectuel et créatif ; l'autre, petit-bourgeois, est ancré dans une stabilité pragmatique et rassurante. Curieusement les parents d'Adèle disparaissent du film après le dîner. Pourtant, une scène montrant leur dégoût à la découverte de la liaison de leur fille a bien été tournée puis éliminée. De même, plus tard, Emma chassera violemment Adèle de chez elle quand elle apprendra que, se sentant délaissée, celle-ci a trouvé un réconfort masculin. Adèle est une construction d'un milieu petit-bourgeois où la femme maintient un rôle subordonné. Ainsi, elle fait la cuisine lorsqu'Emma reçoit ses amis – des spaghettis, bien sûr – mais ne participe pas à la conversation. Emma essaie de l'élever intellectuellement, de l'encourager à écrire par exemple, mais Adèle ne tient pas à changer. Si Emma est cérébrale, Adèle palpite d'émotions. Sa bouche sert à manger, à embrasser. Difficile pour elle de comprendre l'abstrait lorsque Emma essaie de lui expliquer la philosophie de Sartre, Adèle dit c'est comme Bob Marley ». Elle sent » l'idée, mais ne peut l'expliquer logiquement. Dans plusieurs scènes, Kechiche insiste assez lourdement sur le côté émotionnel d'Adèle avec de nombreux gros plans sur ses larmes, son nez qui coule, son visage rouge et défait. Des plans pénibles à regarder pour le spectateur et qui ont dû être insoutenables pour les deux actrices –exceptionnelles dans leurs rôles - qui se sont plaintes amèrement des conditions de tournage. Ce sont d'ailleurs ces séquences d'une émotion excessive ainsi que les scènes de sexe répétitives qui diluent l'efficacité du film. Les yeux d'Adèle contrastent avec sa bouche goulue. Son regard toujours un peu perdu exprime sa vulnérabilité et cherche un repère sans le trouver. À la fin du film, au vernissage des œuvres d'Emma, Adèle essaie en vain de trouver quelqu'un à qui s'accrocher. Emma, l'artiste reconnue, est entourée d'amis qui apprécient son art ; Emma, la femme, est aussi comblée car elle s'est créé une famille. Ce n'est pas Emma qui est exclue à cause de son homosexualité, mais Adèle qui se retrouve seule. Ironiquement, cette dernière voit son corps nu dans les peintures d'Emma où elle a servi de modèle un rappel de leur intimité, mais aussi de l'objectification de son rôle dans la liaison. Elle n'y a rien apporté que son corps et des spaghettis. Cette solitude contraste avec le début du film où Adèle était bien insérée dans sa famille et son groupe d'amis au lycée. Institutrice maintenant, Adèle fait faire une dictée à sa classe – l'exercice d'apprentissage des règles par excellence. Elle rabâche aux élèves ce que tant d'autres enseignants ont dit avant elle si on est en retard, c'est de votre faute ». Elle continue donc les conventions d'un enseignement sans créativité, sans y prendre sa part de responsabilité. La vie d'Adèle » fait référence à La vie de Marianne » de Marivaux qu'Adèle lisait dans sa classe de français au début du film. Ce récit, écrit à la première personne, narre quelques années dans la vie d'une jeune femme naïve et sensible – telle Adèle. À ce propos, un extrait de ce texte est souvent donné à l'épreuve de commentaire composé au baccalauréat. Dans le film, l'histoire d'un amour lesbien, cet experiment durassien, ne pouvait pas durer à cause du fossé social et culturel entre les deux femmes. On y retrouve aussi l'histoire tellement racontée de l'artiste et de son modèle. On s'attendait peut-être à ce que ne se reproduisent pas ici les stéréotypes du couple hétérosexuel où l'homme réussit mieux que la femme. Dans ses autres films, Kechiche développe des thèmes sociaux l'immigration, les banlieues, la classe ouvrière et l'exclusion. La vie d'Adèle » analyse la fracture sociale et l'exclusion d'une manière inattendue. Le désarroi d'Adèle est poignant. Son isolement reflète la situation de bien des jeunes qui se trouvent sans repères dans une existence sans possibilité d'épanouissement. Note du blog Une lectrice fidèle a attiré notre attention sur un autre film. Guillaume et les garçons, à table!, de et avec G. Galienne, qui traite aussi des conventions sociales. A la une La vie d'Adèle vient de remporter le Prix Louis Delluc.

Lisez« Quand la vie s'en mêle Adèle » de Lucie Castel disponible chez Rakuten Kobo. Lorsque la grand-mère adorée d’Adèle décède, la jeune femme à l’esprit sarcastique et à la langue bien pendue est déterm
À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve... Palme d'Or du Festival de Cannes en 2013.
LaVie d'Adèle bascule lorsqu'elle s'éprend d'Emma, une fille aux cheveux bleus. Adèle doit alors réapprendre à se connaître et s'accepter comme elle est. Il s'agit aussi de se faire accepter par les autres, mais Adèle n'arrive pas à faire la paix avec le monde qui l'entoure. Ses parents, ses amis, et même la société aux morales absurdes. Alors que l'équipe de La vie d'Adèle était réunie hier à Los Angeles pour faire la promotion du film, la conférence de presse a tourné au pugilat… En cause les récentes critiques de Léa Seydoux à l'encontre du réalisateur du film, Abdellatif Kechiche est en colère. Il y a quelques jours, le réalisateur de La vie d'Adèle, vainqueur de la Palme d'or au dernier Festival de Cannes, était vivement critiqué par les deux comédiennes du film, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos. Dans une interview accordée au site américain The Daily Beast, ces dernières expliquaient que le tournage avait été particulièrement éprouvant. "C'était horrible", lâchait Léa Seydoux. "Le tournage ne devait durer que deux mois, puis cela a été trois, puis quatre et cela est devenu cinq mois et demi. A la fin, nous étions extrêmement fatiguées", expliquait encore la comédienne, estimant qu'Abdellatif Kechiche "ne savait pas vraiment ce qu'il voulait". Et Adèle Exarchopoulos de renchérir "Abdellatif Kechiche est un génie mais il est torturé. On voulait donner tout ce qu'on avait mais parfois, on a un peu été manipulé, et cela a été dur à gérer". En outre, les actrices dénonçaient les méthodes assez dures du réalisateur pendant le tournage."Les ouvriers souffrent, pas les actrices adulées"Si, quelques jours plus tard, les deux comédiennes ont quelque peu modéré leurs propos dans les colonnes du Parisien, pour Abdellatif Kechiche, le mal est fait. Actuellement à Los Angeles pour faire la promotion de La vie d'Adèle, où il est accompagné du reste de l'équipe du film, le réalisateur a été invité, lors d'une conférence de presse qui se déroulait hier, à commenter les récents propos de ses deux actrices. Et visiblement la pilule ne passe pas."Si Léa n'était pas née dans le coton, elle n'aurait jamais dit cela", a ainsi lâché le metteur en scène, selon des propos rapportés sur Twitter par le journaliste Ramzy Malouki, correspondant à Los Angeles pour i>Télé et Canal +. Et si le tournage a été rallongé, affirme Abdellatif Kechiche, c'est parce que "Léa n'était pas capable d'entrer dans le rôle". "Les ouvriers souffrent, pas les actrices adulées qui vont sur les tapis rouges", a encore taclé le réalisateur, estimant que Léa Seydoux "faisait partie d'un système qui ne veut pas de lui". Et de conclure "On ne vient pas faire la promotion d'un film à Los Angeles quand on a un problème avec le réalisateur".Léa Seydoux éclate en sanglotsDécontenancée par les propos d'Abdellatif Kechiche à son encontre, Léa Seydoux, arrivée quelques minutes plus tard à la conférence de presse, a tenté de se défendre comme elle pouvait. "Je n'ai pas critiqué d'Abdellatif Kechiche. J'ai parlé de son approche", a-t-elle expliqué, avant d'éclater en sanglots devant les journalistes, toujours selon Ramzy Malouki. "Ma famille ne m'a jamais aidée. Qu'on arrête de parler de privilèges !", s'est-elle emportée. Et de réaffirmer, comme elle l'avait déjà dit dans son interview au Daily Beast, qu'elle ne "retravaillera plus" avec Abdellatif Kechiche. Ambiance... Une histoire d’amour magnifique". Voici comment Steven Spielberg a qualifié La Vie d’Adèle, Chapitres 1 et 2 au moment de remettre à Abdellatif Kechiche, Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux une triple Palme d’or. Un fait unique dans l’histoire du festival de Cannes pour un film qui ne l’est pas moins !
Instagram A quelques jours de la sortie de son premier album, Doums se prête aux jeu des interviews dans la presse. Lors d'un entretien avec Konbini, le rappeur de 30 ans qui n'est autre que l'ancien compagnon de l'actrice Adèle Exarchopoulos, a fait une amusante mise au point...À 28 ans, Adèle Exarchopoulos fait partie des actrices françaises les plus populaires et appréciées. Révélée en 2013 grâce au film " La Vie d’Adèle" dans lequel elle donne la réplique à Léa Seydoux sous la houlette du réalisateur Abdellatif Kechiche, la comédienne a déjà remporté un César et a déjà tourné dans plus d’une vingtaine de si elle s’épanouit en tant qu’actrice, la jolie brune endosse depuis 2017, le plus beau rôle de sa vie celui de maman. Adèle Exarchopoulos est en effet maman d’un petit garçon prénommé Ismaël, né de sa relation avec le rappeur Doums. Si les deux jeunes gens ont toujours été discrets sur leur couple, l’actrice a tristement confirmé leur rupture en mai 2021 en avouant vivre seule avec son se lâche en interviewDe son côté, Doums enchaîne lui aussi les succès dans l’univers du rap lui qui est membre du groupe 2Fingz avec le rappeur Népal et du collectif L’Entourage aux côtés de Nekfeu. Alors que son premier album intitulé "PULL À CAPUCHE ET BILLETS MAUVES" sortira le 26 août prochain, Doums s’est prêté au jeu de l’interview "Track ID" chez pour lui d’évoquer ses nombreux duos et notamment celui avec le rappeur Alpha Wann, un tube intitulé "Kim K" qui est l’une de ses chansons favorites Parce que c’est là où je l’ai giflé en fait. C’est la première fois que j’ai mis Alpha Wann dans les cordes. Il a fait un couplet, j’ai fait un couplet… Il a dit Non ton couplet il est trop méchant, faut que je refasse un couplet. » J’ai dit Quoi ? ! » C’est celui-là mon son. » a-t-il joyeusement lancé avant de nuancer son propos Faut être humble. Je l’ai pas battu, on a fait jeu égal. Mais, si j’ai fait jeu égal avec toi ça veut dire que je t’ai battu de la Fontaineà lire aussi Adèle Exarchopoulos l'actrice révèle s'être tapée la honte de sa vie à l'Élysée ! Fin du concours Miss France ? Adèle, la petite fille de Genevieve de Fontenay balance ! En vidéoSur le même thème Ces stars dont on parle En voir plus
Adèle 15 ans, rencontre Emma qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s'affirmer en tant que femme et adulte Des critiques dithyrambiques : mise en scène intelligente, actrices magnifiques, intensité inouïe de cet éveil amoureux Que rajouter ! Cannes : Palme d'Or 2013 Add to my selection In Competition - Feature Films ADELE CHAPTERS 1 & 2 BLUE IS THE WARMEST COLOUR Directed by Abdellatif KECHICHE Year of production 2012 Country FRANCE, BELGIUM, SPAIN Length 177 minutes Synopsis At 15, Adele doesn't question it a girl goes out with boys. Her life is turned upside down the night she meets Emma, a young woman with blue hair, who will allow her to discover desire, to assert herself as a woman and as an adult. In front of others, Adele grows, seeks herself, loses herself, finds herself... Videos Credits and casting Photos News Audios Press news Official . 0000 AMLA VIE D'ADÈLE - CHAPITRE 1 & 2 by Abdellatif KECHICHE Official releaseLA VIE D'ADÈLE - CHAPITRE 1 & 2 by Abdellatif KECHICHE Official releaseLA VIE D'ADÈLE - CHAPITRE 1 & 2 by Abdellatif KECHICHE Official releasePhotocall de LA VIE D'ADÈLE - CHAPITRE 1 & 2 by Abdellatif KECHICHE Official releaseInterview of LA VIE D'ADÈLE - CHAPITRE 1 & 2 by Abdellatif KECHICHE Official releaseConférence de presse de LA VIE D'ADÈLE - CHAPITRE 1 & 2 de Abdellatif KECHICHE Official releaseMontée des marches de LA VIE D'ADÈLE - CHAPITRE 1 & 2 de Abdellatif KECHICHE © Debzo / Abdellatif KECHICHE Official release . 0000 AMPress conference of "Blue Is The Warmest Colour" Press news In Competition - Feature Films 74 editions Selection 2013 In Competition - Feature Films LA VIE D'ADÈLE - CHAPITRE 1 & 2 Top of the page Lebut de cet article est de montrer par quels procédés cinématographiques La vie d’Adèle, chapitre 1 et 2 construit une esthétique de l’excès qui travaille l’émotion dans le corps des personnages tout en engageant simultanément celui des spectateurs. Pour ce faire, Abdellatif Kechiche articule plusieurs genres cinématographiques à forte charge émotive. "La vie d'Adèle" retour sur la polémique qui oppose Abdellatif Kechiche et Léa Seydoux Wild Bunch Wild Bunch CINÉMA - "Nous nous sentions comme des prostituées." Point d'orgue de la campagne de communication mouvementée qui entoure La vie d'Adèle, cette exergue choisie par The Independent pour l'interview menée par les deux actrices, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos. Cette citation est la dernière pierre d'une longue polémique qui accompagne la promotion du film. Palme d'or au festival de Cannes, œuvre choc sur une passion absolue entre deux jeunes femmes, le film arrive en salles ce mercredi 9 octobre, bousculé par la controverse qui oppose Seydoux au réalisateur Abdellatif Kechiche. En dénonçant pêle-mêle, les conditions du tournage, l'omniprésence médiatique, les méthodes dictatoriales ou les origines bourgeoises, les protagonistes ont fait durer une polémique dont les ramifications remontent jusqu'à la Croisette. Bande-annonce Failles Le 26 mai dernier, c'est la consécration. La vie d'Adèle reçoit une triple Palme. Le trio actrices/réalisateur y allait de ses larmes de joie au moment de recevoir le prix. La vision d'une belle équipe et d'un beau moment était offerte aux amateurs de cinéma. Dans la journée pourtant, Le Monde avait publié un communiqué de la branche cinéma et audiovisuel de la CGT. En cause, les conditions de tournage et de production du film d'Abdellatif Kechiche. Le syndicat dénonce tous les manquements au Code du travail. Promesses salariales non tenues, temps de présence étirable à merci, comportement proche du "harcèlement". Sur fond de division de la profession sur la nouvelle convention collective, la missive n'est pas innocente. Symbole Julie Maroh, auteur du Bleu est une couleur chaude, la bande dessinée qui a inspiré le film, apporte elle aussi sa pierre à l'édifice. "Je ne doute pas qu’il avait de bonnes raisons ... de ne pas me rendre visible sur le tapis rouge à Cannes alors que j’avais traversé la France pour me joindre à eux. ... et de ne pas me recevoir, même une heure, sur le tournage du film. De n’avoir délégué personne pour me tenir informée du déroulement de la production entre juin 2012 et avril 2013, ou pour n’avoir jamais répondu à mes messages depuis 2011." Malgré ces quelques cailloux dans la chaussure, le film est salué unanimement. La Palme récompense une histoire d'amour entre deux jeunes filles et est rebaptisée un temps du hashtag Palmepourtous sur Twitter, d'autant plus symbolique que la Manif Pour Tous rassemble à Paris les opposants au mariage gay le même jour. Fractures Le film débarque de l'autre côté de l'Atlantique pour une tournée de festivals Telluride puis Toronto. C'est là qu'une véritable fracture va s'opérer. Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos déballent la grosse artillerie lors d'un entretien au Daily Beast. Face à un média anglo-saxon, les deux actrices ne sont plus dans la nuance. Bien qu'elles louent les qualités du film, elles parlent en parallèle d'un tournage "horrible" notamment lors des longues et très explicites scènes de sexe, des journées sans fin et des centaines de prises pour une même séquence. Une expérience qu'elles ne souhaitent pas renouveler. Plus mesurée dans un entretien à Télérama, Léa Seydoux, omniprésente à la Une des magazines, jure qu'elle ne tournera plus avec Abdellatif Kechiche. Punchlines La réponse du réalisateur ne se fait pas attendre. Dans des propos rapportés par Ramzy Malouki, l'envoyé spécial de Canal+ à Los Angeles, Abdellatif Kechiche apparaît légèrement paranoïaque et invoque même la lutte des classes. Interrogé par le HuffPost Québec, Abdellatif Kechiche se défend "Je n’oblige personne à adhérer à ma façon de travailler. Tout réalisateur possède ses propres exigences. En ce qui me concerne, les comédiens doivent incarner des personnages plus que les jouer." Dans Télérama, le cinéaste va même plus loin et se décrit "humilié et déshonoré" par les propos de Léa Seydoux qui estime que l'actrice "vole la vedette au film et à Adèle". Adèle Exarchopoulos justement, s'est plutôt tenue en retrait des polémiques. Tentant de calmer le jeu, elle explique aux Inrockuptibles voir le cinéaste comme un "génie". "Abdel ne nous a ni frappées ni torturées, il nous a juste demandé de tout donner". Pour Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes et fondateur du Festival Lumière de Lyon dédié au film classique, les échanges assassins entre Kechiche et ses actrices "ne sont pas une polémique". "À aucun moment les filles ont dit qu'elles n'aimaient pas le film", estime-t-il à l'AFP Découvrez dans le diaporama ci-dessous quelques images du film - - - - - - - - - - Lire aussi » Palme d'or symbolique et triple pour La vie d'Adèle » La réponse cinglante de Kechiche aux déclarations de Léa Seydoux
LaVie d'Adèle - Chapitres 1 & 2 26.12.18; 2 h 59 min ; À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons.
Aperçu des critiques de la presse Internet sortie vod, dvd et blu-ray La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2"Palme d'Or au Festival de Cannes, La Vie d'Adèle est un véritable chef d'oeuvre qui marque par la puissance des émotions qu'il délivre et les prestations exceptionnelles de ses actrices. Bouleversant." Avoir Alire "La Vie d'Adèle démontre de la plus magnifique des manières que l'Amour n'a pas de genre, de couleur, ni de frontière. Sublime." Abus de Ciné "Cette étude vertigineuse de la jeunesse et d'une passion entre deux femmes pourrait se définir comme un vortex où fusent, dans une sorte de collision cosmique suprême, l'énergie, la vitesse, la masse et la lumière. On en sort essoré, frissonnant, hébété, ébloui, confondu." Liberation "Ce que raconte La Vie d'Adèle, un apprentissage amoureux et un chemin vers la vie d'adulte, n'est pas d'une stupéfiante nouveauté. Mais la façon dont le cinéaste travaille la durée est unique trois heures le film aurait pu en durer six et on en redemanderait, dont une bonne partie à ce point fixée sur le minois de son héroïne que cela nous fait découvrir son état d'esprit. La durée permet cette p Sonprénom qui vient d’une bière, son étrange casting avec Kechiche et sa fascination pour Joaquin Phoenix Voici les 12 choses que vous ne saviez pas sur Ad

Mondo-mètre Carte d’identité Nom La Vie d’Adèle Père Abdellatif Kechiche Livret de famille Léa Seydoux Emma, Adèle Exarchopoulos Adèle, Salim Kechiouche Samir, Jérémie Laheurte Thomas, Catherine Salée mère d’Adèle, Aurélien Recoing père d’Adèle, Mona Walravens Lise… Date de naissance 2013 Majorité au 09 /10/13 en salles / 26 février 2014 vidéo Nationalité France Taille 2h59 Poids 4 millions € Signes particuliers + Une ode à l’amour terriblement sublime, portrait sous toutes ses coutures de la passion intense et dévorante sondée au rythme d’un récit d’apprentissage des vicissitudes de la vie. Kechiche signe un magnifique moment de très grand cinéma romanesque et mélodramatique en visant la quintessence d’un art et de ce qu’il est capable de déployer en termes d’émotions brutes étourdissantes quand il est associé à une subtilité et une intelligence qui n’ont d’égale que sa richesse. Un immense metteur en scène virtuose de l’épure et de la simplicité charnelle et deux exceptionnelles comédiennes livrant leurs âmes sur l’autel du septième art, font de La Vie d’Adèle une œuvre tourbillonnante dont on ne ressort pas indemne et qui résonne encore dans les esprits longtemps après la fin de la séance. Signes particuliers - Par excès d’immersion à vouloir dévorer ses personnages et son sujet, Kechiche tombe parfois dans une forme de voyeurisme à la lisière du complaisant interrogateur, dont on retire autant de bien fascinant que d’étrange sensation de dérangeant. La marque d’un film qui étreint de l’intérieur où celle d’une œuvre manquant d’un brin de pudeur ? Le débat reste ouvert. LÉA VIE D’ADÈLE Résumé Adolescente paumée, Adèle ne sait plus où elle en est. Elle essaie d’être comme les autres, d’aimer les garçons, de coucher avec mais un sentiment d’incomplétude est là, comme si le tableau manquait de quelque-chose. ce quelque-chose, elle va le trouver en rencontrant Emma, une jeune fille aux cheveux bleus. Entres elles, nait un amour passionnel qui va permettre à Adèle de s’affirmer et de se trouver… L’INTRO Au placard les polémiques autour du film, les interviews acerbes, les réponses assassines par voie de presse et les coups bas minables, La Vie d’Adèle s’est payée post-Palme d’or à Cannes, la pire des promos possibles et imaginables mais maintenant place au cinéma. Le nouveau chef d’œuvre » proclamé d’Abdellatif Kechiche est enfin sorti en salles et certainement pas dans l’indifférence générale. Ah on peut dire qu’on en aura entendu parlé et pas dans le bon sens du terme. Et c’est bien dommage. L’histoire était pourtant si belle. Un cinéaste surdoué auteur restant sur deux claques successives avec L’Esquive et La Graine et le Mulet s’attaquant à un sujet en or massif et ancré dans les interrogations sociétales du moment l’homosexualité en recrutant deux actrices talentueuses et magnétiques qu’on l’aime ou qu’on l’aime pas pour son passif ou sa popularité médiatique, Léa Seydoux a tout prouvé et est pétrie de talent pour incarner une histoire d’amour follement passionnelle qui pulvérisera l’écran au point d’aller décrocher à l’unanimité une belle Palme d’Or cannoise. Et puis la salissure de l’art, les critiques, les attaques, les mauvaises interprétations, les incompréhensions, la prétention, la susceptibilité, les mesquineries, la méchanceté… La Vie d’Adèle était un film très attendu mais profondément marqué par des cicatrices béantes, résultats de mois à être trainé dans la boue. Aujourd’hui, la moche petite histoire laisse enfin place à la grande et on peut enfin juger du résultat artistique au lieu de s’épancher à plus soif sur médiatisation crassement inutile. Alors, La Vie d’Adèle, ça dit quoi ? Adaptation d’un roman graphique intitulé Le bleu est une couleur chaude publié par Julie Maroh en 2010, La Vie d’Adèle est l’histoire de la trajectoire d’une jeune adolescente paumée, depuis ses premiers émois amoureux à son affirmation en tant que femme, au travers d’une histoire d’amour grand format. Cette Adèle du titre, c’est la jeune Adèle Exarchopoulos, comédienne encore débutante » aperçue dans des films comme Les Enfants de Timpelbach de Nicolas Bary, Tête de Turc de Pascal Elbé ou La Rafle de Roselyne Bosch. La Vie d’Adèle parle aussi d’homosexualité au féminin mais finalement, comme le répète à qui veut l’entendre son réalisateur, cette thématique n’est pas le point central d’un film qui veut ne veut pas polémiquer sur la question mais seulement parler d’amour fort, d’amour destructeur, d’amour passion. C’est aussi un film très long, d’une durée peu commune au cinéma puisqu’il s’étale sur près de trois heures, d’où son titre comportant un chapitre 1 et 2 » le film avait été envisagé comme un diptyque au départ. Enfin, c’est un film à ne pas mettre entre toutes les mains en raison de sa crudité frontale, ses scènes de sexe intimes ayant pas mal fait jaser pour leur radicalité absolument non imagée. L’AVIS Avec la sulfureuse réputation qu’il se traînait, on aurait presque envie de dire que maintenant, La Vie d’Adèle avait tout intérêt à confirmer son cortège de louanges et à être bon pour éviter de se payer un laconique tout ça pour ça ». Fort heureusement, il ne déçoit pas, bien au contraire. Kechiche confirme qu’on aime, ici aussi, le personnage ou pas qu’il est clairement l’un des grands auteurs du cinéma français actuel, et l’on ne rentrera pas dans la guéguerre du il est un metteur en scène atroce » ou elle une mauvaise comédienne » car force est de constater qu’au final, tout le monde est doué dans cette affaire. D’un cinéaste qui accouche d’une œuvre puissante et d’une richesse palpable à un duo d’actrices éblouissantes qui mettent l’une comme l’autre du cœur à l’ouvrage pour interpréter avec talent leur personnage respectif. La Vie d’Adèle en vient du coup à nous rappeler Maurice Pialat ou Andrzej Zulawski, Stanley Kubrick ou Francis Ford Coppola, et c’est sans parler d’Hitchcock, autant de réalisateurs à la réputation tyrannique, qui ont martyrisé leurs comédiennes, qui ont fait vivre un véritable enfer à leurs équipes alors que l’épuisement physique et moral conditionnait leurs tournages, que leurs exigences dépassaient l’entendement, qu’ils étaient durs, sévères, terribles voire fous envers leurs collaborateurs. Sauf que, comme le rappelait Léa Seydoux dans l’interview initiale qui avait mis le feu aux poudres, de ces chaos artistiques aux accouchements douloureux naissaient des chefs d’œuvre. Dans quelques années, on dira peut-être la même chose de cette fabuleuse plongée violente émotionnellement parlant, dans le parcours évolutif d’une jeune adolescente en crise identitaire. La Vie d’Adèle est une bouleversante histoire d’amour tragédiée, un film intense qui n’a pas de temporalité, pas d’aspérité dans le bon sens du terme, pas d’emprise sur une époque, un film qui glisse hors du temps, hors du monde, hors du cadre filmique, hors de la fiction, un film qui vous agrippe, vous entraîne, vous séduit puis vous retourne avant de vous fracasser violement dans son maelström tourbillonnant fait de beauté, de sublime et de douleur terrible. Une pure et simple histoire d’amour avec tout ce qu’elle convoque de magique, de mystique, de puissance mais aussi de cruauté, de meurtrissure et de déchirement. Kechiche parvient à cerner avec une immense justesse toutes les composantes d’une flamboyante histoire, de la fascination pour l’autre à la crainte de l’abandon de soi, du coup de foudre incontrôlable au jeu de séduction joueur, du plaisir charnel à la fusion émotionnelle, de la proximité insondable à la peur et l’appréhension de la perte de l’autre, du partage aux différences, de l’intense au simple, de la magie à la folie, de l’attraction irrésistible à la distance en passant par le merveilleux, l’exaltation, la découverte, la poésie mais aussi le sombre, le torturé, le néfaste, la mise en danger de soi… Au rythme des sentiments qui se frottent, des antagonistes qui s’entrechoquent, des corps qui s’enlacent et de la passion brûlante à en irradier les yeux, La Vie d’Adèle est un époustouflant portrait de l’amour, de la vie, du cheminement personnel, doublé d’une invitation solennelle à pénétrer de façon totale dans un furieux moment d’émotions à fleur de peau qui ne laisse pas indemne. Le genre de cinéma radical et vertigineux qui s’abandonne complètement à son histoire, de la même manière que ses interprètes donnent toute leur âme à sa mise en image. Déboussolante, cette sublime et sensuelle histoire d’amour passionnelle ne se regarde pas, elle se vit. Une fois de plus, Kechiche fait dans l’œuvre coup-de-poing avec un film fleuve romanesque à la beauté fascinante, frissonnante et foudroyante, fait de réalisme, d’intelligence et de force vibrante captant le regard, le cœur et l’esprit dans une communion qui trouve la plénitude. Le parcours de cette jeune Adèle est une illustration magnifique des vicissitudes et des turpitudes de la vie, des doutes intrinsèques aux rêves contrariés. Par elle et son cheminement intérieur, alors qu’elle se cherche, se trouve, se perd, se retrouve, c’est un ensemble plus vaste qui se dessine, celui de la trajectoire personnelle de la construction d’une vie qui s’égare face aux nombreuses directions possibles avant de trouver la voie qui lui conviendra. Et pardessus tout, trônant sur cette œuvre épicurienne tour à tour virevoltante et dramatique, une ode à l’amour fou enivrante. Kechiche raconte l’histoire d’un couple, quel qu’il soit. Un homme et une femme, deux femmes, deux hommes, qu’importe, la force des sentiments poignants reste la même, la beauté de ce qu’ils dégagent ne change pas et La Vie d’Adèle fonce sur les sentiers d’une simplicité à tomber pour étreindre son réel sujet et le magnifier dans toute sa splendeur grâce à une mise en scène habile, jouant avec talent entre le virtuose et l’épure selon les situations et les moments dépeints. Car pour donner vie à cette œuvre émotionnellement épique, il en fallait du talent. Et il se conjugue au pluriel. Kechiche fait un avec sa caméra pour dévorer l’espace, pour se placer au plus près de la chaleur des sentiments en fusion et nous immerge dans cet étourdissant tourbillon à l’humanisme redoutable et dévorant. Sous son objectif, Adèle Exarchopoulos se révèle, brille, se met à nu dans tous les sens du terme et fond comme un glacier en allant chercher tout au bout de ses forces une véracité de jeu qui transpire la sincérité alors que Léa Seydoux, la fille aux cheveux bleus, illumine de réponse au talent qui lui est confronté. Le résultat donne un très grand film, pas exempt de quelques défauts, mais très grand quand même. On pourra notamment reprocher à Kechiche quelques fausses notes dans le voyeurisme complaisant avec quelques démonstrations de malhonnêteté dans sa façon de s’aventurer si loin, trop loin, via le regard d’une caméra pernicieuse qui décortique à outrance une intimité magnifique mais parfois pervertie à être scrutée ainsi avec un manque de pudeur qui, dans un sens renforce la tension charnelle érotisante de cette passion brûlante, mais lui accole dans un autre, une forme de vulgarité » dérangeante alors qu’un voile posé eut pu avoir bien plus de sens qu’une telle imagerie très démonstrative. Mais au-delà de ces non-maladresses » car autant de choix de mise en scène réfléchis, défendus et affirmés, La Vie d’Adèle est un limpide et intense moment de cinéma qui impressionne par sa majeure absence de fioritures dans un long condensé qui décrypte l’amour sous toutes ses coutures, personnelle, sociale, morale, psychologique, physiologique, métaphysique, et qui sonde l’âme humaine face à lui, dans un sublime récit d’apprentissage tournoyant qui fait mal, à la subtilité saisissante et à la véracité stupéfiante. Un classique envoutant aux images et aux musiques qui restent, qui restent, qui restent… Bande-annonce Par Nicolas Rieux

mp4(640x360) [6 MB] A 15 ans, Adèle ne se pose pas de question: une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 3,6 17600 notes dont 1530 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve... Regarder ce film Acheter ou louer sur CANAL VOD VIVA Location dès 2,99 € HD Orange Location dès 2,99 € HD Filmo Location dès 2,99 € HD ARTE Boutique Location dès 3,99 € HD Voir toutes les offres VODService proposé par La Vie d'Adèle - Chapitres 1 & 2 - Édition Prestige DVD Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce Interviews, making-of et extraits 15 vidéos Dernières news 137 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critiques Presse Ecran Large L'Express L'Humanité L'Obs La Croix Le Journal du Dimanche Le Monde Le Parisien Le Point Les Inrockuptibles Libération Marianne Metro Ouest France Paris Match Première Studio Ciné Live TF1 News Télé 7 Jours TéléCinéObs Télérama Cahiers du Cinéma Les Fiches du Cinéma Transfuge Charlie Hebdo CinemaTeaser Elle L'Humanité Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 30 articles de presse Critiques Spectateurs Sans savoir vraiment ce que j'ai pensé du film un peu trop long, un peu trop naturaliste, mais en même temps poignant, extrêmement bien interprété..., il y a quand même un aspect qui a plus attiré mon attention que les autres, c'est la manière dont Kechiche retransmet la violence du monde social. Les scènes qui m'ont paru les plus passionnantes dans ce film, ce sont celles des deux repas familiaux. D'abord, on pourrait m'opposer que ... Lire plus Avant même la remise des prix, la critique française unanime a choisi sa palme le film de Kechiche. Je m'y suis précipité aussitôt, puisque le Gaumont Opéra avait la bonne idée de le projeter ce soir. Trois heures d'effarement et d'ennui plus tard, que dire ? Kechiche n'est pas un mauvais réalisateur, "La graine et le mulet" sonnait souvent juste, "Venus Noire" était par moment impressionnant et "L'esquive" reste un petit chef ... Lire plus Il aura suffi d’un plan – le premier – pour me rappeler que j’avais à faire à un film d’Abdelatif Kechiche. Et quand on n’est pas fan du gars et de son cinéma, comme c’est mon cas, eh bien ça devient forcément très dur de se plonger dans son film. Délit de sale gueule ? Oh que je non ! Je qualifierais plutôt ça de délit de fausse gueule. Parce que oui, pour moi le problème de ce cinéma c’est qu’il est tout ... Lire plus Voilà, à coup sûr, une Palme d'or qui a de quoi faire hurler les plus rèfractaires au genre et qui n'en finit plus de faire polèmique, en particulier les scènes d'amour physique entre Adèle et Emma qui feront certainement parler! Gonflè comme sujet! Et casse gueule! Abdellatif Kechiche est un immense metteur en scène, à vous ou non de vous embarquez durant 3h dans cette histoire d'amour simple et profondèment humaine! D'une puissance ... Lire plus 1530 Critiques Spectateurs Photos 15 Photos Secrets de tournage Libre adaptation La Vie d'Adèle - Chapitres 1&2 est librement adapté de la bande dessinée, plus exactement du roman graphique, Le bleu est une couleur chaude, de Julie Maroh. L'album, qui a été publié en 2010, a remporté le Prix du Public lors du 38ème Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, en 2011. Abdellatif Kechiche a finalement changé le titre de son film, ayant décidé de donner le prénom de son actrice principale à son héroïne. Les scènes de sexe La Vie d'Adèle comporte d'importantes scènes de sexe, souvent assez crues, mais très esthétisées. Le metteur en scène explique comment il a tenu à aborder ces séquences "Nous avons donc tourné ces scènes comme des tableaux, des sculptures. On a passé beaucoup de temps à les éclairer pour qu’elles soient vraiment belles, après, la chorégraphie de la gestuelle amoureuse se fait toute seule, avec le naturel de la vie. Il fallait les rendre belles Lire plus Polémiques La Vie d'Adèle a suscité la polémique lorsque des techniciens se sont plaints des conditions de travail sur le tournage du film, ne respectant pas le Code du Travail. Quelques mois après la consécration à Cannes, et quelques semaines avant la sortie du film en salles, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos ont également évoqué un tournage atroce et déclaré qu'elles n'avaient pas vraiment envie de réitérer l'expérience avec Abdellatif Kechiche. 24 Secrets de tournage Infos techniques Nationalité France Distributeur Wild Bunch Distribution Récompenses 17 prix et 21 nominations Année de production 2013 Date de sortie DVD 12/11/2014 Date de sortie Blu-ray 26/02/2014 Date de sortie VOD 25/02/2014 Type de film Long-métrage Secrets de tournage 24 anecdotes Box Office France 1 002 572 entrées Budget $ Langues Français Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 131739 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires Lefilm relate l’histoire d’Adèle Hugo, deuxième fille de Victor Hugo. Ce dernier, obnubilé par la mort accidentelle de son aînée, Léopoldine Hugo, avait délaissé la cadette. Adèle connaît par la suite un amour passionné, voire obsessionnel, pour le lieutenant britannique Pinson qui ne la paye pas de retour. Elle termine sa vie Publié le 09/10/2013 à 0700, Mis à jour le 09/10/2013 à 1903 Emma, de la bande dessinée au Le film d'Abdellatif Kechiche est avant tout l'adaptation libre de l'album de Julie Maroh Le bleu est une couleur chaude. Pour sa sortie en salle, Le Figaro pousse le jeu des sept différences entre le film et la bande dessinée. Quelques jours après l'effervescence cannoise, Julie Maroh, l'auteur de Le bleu est une couleur chaude, la bande dessinée dont s'est inspiré Kechiche, a exprimé sur son blog son sentiment sur l'adaptation de l'ouvrage. L' auteur a aimé le film dans son ensemble, émettant néanmoins une réserve quant aux scènes de sexe largement évoquées par ceux qui ont vu le Julie Maroh respecte la démarche artistique du réalisateur, la femme homosexuelle les juge peu crédibles Il me semble clair que c'est ce qu'il manquait sur le plateau des lesbiennes. Je ne connais pas les sources d'information du réalisateur et des actrices qui jusqu'à preuve du contraire sont tous hétéros, et je n'ai pas été consultée en amont». Au jeu de la comparaison entre la bande dessinée et le long métrage, d'autres divergences personnage d'EmmaLe film de Kechiche occulte un sentiment fondamental chez Emma la peur. Alors que le personnage du film, incarné par Léa Seydoux, arbore une assurance manifeste, celui de l'album doute énormément. Son attachement à Clémentine/Adèle la tétanise. Elle est plus âgée et vit une sexualité assumée, ce qui est loin d'être le cas de la lycéenne qui maîtrise mal les tiraillements de son désir. Alors qu'elle voit en Emma l'objet de son amour, Emma a le sentiment de n'être qu'une expérience sexuelle et s'empêche tout attachement Tu finiras bien par rencontrer un gars qui te plaît ... vous serez heureux et moi j'aurai l'air d'une conne» peut-on lire dans l' / ClémentineDans Le Bleu, l'histoire d'amour des deux protagonistes évolue au travers du journal intime de Clémentine et de sa seule subjectivité, une donnée quasi absente du film. Adèle Adèle Exarchopoulos s'enferre dans un mutisme et une solitude qui lui confèrent une aura plus mystérieuse. Clémentine/Adèle est aussi plus sûre d'elle, n'hésitant pas à forcer l'entrée et briser les résistances d'Emma. Sa personnalité est plus affirmée face à l'artiste peintre, ne reculant devant aucun esclandre. L'Adèle du film est bien plus scènes de sexeSi la première moitié du film demeure assez fidèle à la bande dessinée, Kechiche opère un virage à 180 degrés dès que les jeunes filles passent à l'acte. Le récit intime de Julie Maroh se transforme en réflexion sur le couple sous la houlette de Kechiche. La scène en elle-même marque une différence notoire avec l'esprit de la BD. Les deux jeunes filles ont bravé plus d'un obstacle dans l'album avant de faire l'amour. Leur chemin est bien plus parsemé de doutes et de freins psychologique que celui parcouru par les deux actrices de Kechiche. La scène de l'album marque une victoire sur soi, la force et le courage de vivre une histoire d'amour au grand jour. Les deux protagonistes sont de ce point de vue à l'unisson. Dans le film, seule Adèle brave ses peurs, Emma ne s'embarrasse pas de ce parents de Clémentine/ AdèleUne scène déterminante de la bande dessinée a été éclipsée du film. Celle où les parents de Clémentine/Adèle surprennent les deux jeunes filles. Leur attitude de rejet plantera un mal-être définitif dans la construction de l'adolescence. Pour L'Adèle de Kechiche, seule Emma compte. Amis et famille sont purement et simplement relégués aux oubliettes, provoquant une solitude extrême du personnage. La présence des parents ne fait que servir le propos engagé de Kechiche, alors que l'album met en exergue l'intolérance et l'incompréhension au coeur du malaise de Clémentine/ de ValentinValentin est l'ami et confident homosexuel de Clémentine/Adèle dans la BD et dans le film. Alors qu'il accompagne son amie jusqu'au bout, dans le long-métrage, il disparaît de façon abrupte à la seconde moitié du film. Comme pour accentuer le sentiment d'isolement de l'héroïne rejetée par sa scène des retrouvaillesDans la bande dessinée de Julie Maroh, Adèle/Clémentine et Emma se retrouvent après la rupture dans une scène poignante. Le film de Kechiche ne suit pas le récit originel. Julie Maroh situe l'action de cette séquence un week-end en bord de mer, loin de tout. Tandis que le film met en scène les deux actrices dans un bar du centre de trame narrativeLa structure du récit de Julie Maroh fonctionne en flash-back sous forme de témoignage intime. La scène d'ouverture de la bande dessinée ne ménage aucun suspense. Le lecteur sait d'emblée comment l'histoire va finir. Le réalisateur a développé une toute autre approche et en toute logique une fin radicalement différente. Pour Kechiche, l'amour ne vient pas à bout d'une différence culturelle et sociale trop importante. Pour Julie Maroh, se laisser ronger par le doute mène à l'inéluctable. Enfin, si le deuil s'avère une composante commune aux deux artistes, il ne sera pas exploité de la même façon. Lavie d'Adèle. : une BD plus émouvante que le film. Le film d'Abdellatif Kechiche est avant tout l'adaptation libre de l'album de Julie Maroh Le Regardezla bande annonce du film La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 (La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 Bande-annonce US). La Vie d'Adèle - Chapitres 1 Lavie d'Adèle - Chapitres 1 et 2. À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui
Sortievod, dvd et blu-ray: La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2. La vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 . Film réalisé en 2013, France, par : Abdellatif Kechiche. Avec: Adèle Exarchopoulos, Léa Seydoux, Salim Kechiouche, Jérémie Laheurte, Catherine Salée, Aurélien Recoing, Mona Walravens, Fanny Maurin. Durée: 2h57 Genre: Drame, Romance, Gay. Adèle, une lycéenne de 15 ans, accepte de
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